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sábado, 26 de octubre de 2013

" J’ai parfois la nostalgie d’un Ronald Reagan, ou d’un Winston Churchill "




Quand Obama a été élu en 2008, j’ai écrit d’emblée que je m’attendais au pire.

On m’a répondu à l’époque que j’étais excessivement pessimiste. Quand il a été réélu en 2012, j’ai noté que le pire allait se poursuivre et s’approfondir. On m’a dit une fois encore que j’étais vraiment trop pessimiste. Tout ce qu’Obama a fait depuis janvier 2009 n’en a pas moins été conforme à mes prévisions. Tout ce qu’Obama fait présentement est également conforme à mes prévisions.

Les grands médias français continuent néanmoins à considérer que je suis pessimiste. Ils m’attribuent je ne sais quels défauts qui les poussent à détourner les yeux lorsqu’ils croisent ce que j’écris. Sans doute ont-ils peur de regarder la réalité en face. Sans doute ont-ils peur aussi de sortir du cocon idéologique dans lequel ils gisent.

En dehors de ce cocon, la réalité n’en est pas moins ce qu’elle est.

J’avais dit qu’Obama allait entraîner les Etats-Unis en direction du socialisme, et c’est ce qu’il a fait. Pas en étatisant l’économie de manière directe, non : aux Etats-Unis, ce serait impossible. Mais en procédant de manière indirecte : en réglementant, en favorisant certains secteurs économiques et en en asphyxiant d’autres, en créant des liens de dépendance entre de multiples grandes entreprises et le gouvernement, en créant des oligopoles sévèrement contrôlés, en recourant à des normes environnementales inflexibles.

J’avais dit qu’il allait remodeler la population américaine, et il est effectivement en train de remodeler la population américaine : avoir accru le nombre de pauvres et de gens dépendants du gouvernement d’un peu plus de vingt cinq pour cent a un impact, et vise à créer un électorat captif et des réflexes peu propices au travail et à l’esprit d’entreprise, régulariser onze millions d’immigrants illégaux en leur accordant des subsides, comme il envisage de le faire au plus vite vise à accroître cet électorat captif.

J’avais dit qu’il entendait ruiner mes Etats-Unis, et il parviendra sans doute au doublement de la dette du pays à la fin de son deuxième mandat.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

Guy Millière, (spécialisation : économie, géopolitique). Titulaire de trois doctorats, il est professeur à l'Université Paris VIII Histoire des cultures, Philosophie du droit, Economie de la communication et Maître de conférences à Sciences Po, ainsi que professeur invité aux Etats-Unis. Il collabore à de nombreux think tanks aux Etats-Unis et en France. Expert auprès de l’Union Européenne en bioéthique, Conférencier pour la Banque de France. Ancien visiting Professor à la California State University, Long Beach. Traducteur et adaptateur en langue française pour le site DanielPipes.org. Editorialiste à la Metula News Agency, Israël Magazine, Frontpage Magazine, upjf.org. Membre du comité de rédaction d’Outre-terre, revue de géopolitique dirigée par Michel Korinman. Rédacteur en chef de la revue Liberalia de 1989 à 1992 Il a participé aux travaux de l'American Entreprise Institute et de l'Hoover Institution. Il a été conférencier pour la Banque de France, Il a participé à l'édition d'ouvrages libéraux contemporains comme La constitution de la liberté de Friedrich Hayek en 1994 dans la collection Liberalia, puis dans la collection « Au service de la liberté » qu'il a créée aux éditions Cheminements en 2007. Il a également été rédacteur en chef de la revue éponyme Liberalia de 1989 à 1992. Il a été vice-président de l'Institut de l'Europe libre ainsi que Président et membre du conseil scientifique de l'Institut Turgot. Il fait partie du comité directeur de l'Alliance France-Israël présidée par Gilles-William Goldnadel. Il est l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages. 


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