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viernes, 25 de octubre de 2013

Causes historiques, économiques et politiques d’une immigration qui a structurellement changé de nature


Pour une vision géopolitique de l’immigration



D’évidents motifs vilement électoralistes poussent l’UMP à exhumer soudainement les questions d’immigration qui intéressaient autrefois son devancier, le RPR chiraquien.

En perte de vitesse devant le FN, le parti de Copé ressuscite fébrilement des notions, par ailleurs mal utilisées (« droit du sol », « droit du sang »), croyant naïvement à la magie incantatoire d’une lexicologie depuis longtemps abandonnée au parti lepéniste qui s’en est fait, nolens volens, le meilleur spécialiste dans le paysage politique français.

Rappelons que jusqu’à la Révolution, le droit des étrangers était fondé sur le jus soli, l’étranger devant satisfaire à une condition de résidence sur le territoire national. C’est dire, en d’autres termes, que le droit du sol, bien loin d’être une invention républicaine, est avant tout une institution d’origine monarchique. L’avènement du Code civil lui préférera le jus sanguinis (nationalité par filiation), voire, dans une certaine mesure, le jus voluntatis (naturalisation par déclaration) jusqu’à ce que la IIe République, par une loi du 22 mars 1849, rétablisse le jus soli, en permettant « aux enfants étrangers nés en France, et à condition qu’ils y accomplissent ou y aient accompli leur service militaire, l’acquisition par simple déclaration ». Dès lors, le droit du sang n’a rien à voir avec une racialisation fantasmée qui serait héritée de Gobineau ou Vacher de Lapouge, voire des théoriciens nazis.

Les XIXe et XXe siècles transformeront littéralement l’étranger en immigré, celui-ci étant conçu, dans sa dimension économique, comme une main-d’œuvre utile et souvent peu coûteuse.

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