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miércoles, 30 de octubre de 2013

La scène se passe dans un parc, face au siège des services de sécurité, le FSB (issu de l'ex-KGB), sur la place Loubianka...


Moscou rend hommage aux victimes de Staline



"Des centaines de Moscovites ont rendu hommage mardi aux victimes des répressions staliniennes, en lisant le nom de milliers d'habitants de la capitale russe fusillés en 1937 et 1938, au plus fort de la terreur.

Cette commémoration a été organisée, à la veille de la Journée du souvenir des victimes des répressions politiques, par l'ONG Mémorial, qui s'attache depuis la chute de l'Union soviétique à faire connaître l'histoire des répressions en URSS, de 1917 à 1991.

Chaque personne lit une liste de noms indiquant l'âge, la profession et la date de l'exécution d'un habitant de Moscou : "Gelver Alexandre Fiodorovitch, 25 ans, serrurier, fusillé le 2 janvier 1938, Abel Emma Iakovlevna, 54 ans, femme de ménage, fusillée le 7 février 1938, Bamboulevitch Anton Vassilievitch, 39 ans, colonel à l'état-major, fusillé le 25 décembre 1937..."

Après lecture de la liste, par laquelle on réalise qu'ont été fusillées aussi bien des personnes de 19 ans que de 79 ans, nombreux sont ceux qui ajoutent : "Et mon père, fusillé en 1938", ou encore "Et mon grand-père mort de faim dans un camp..." [...]

La scène se passe dans un parc, face au siège des services de sécurité, le FSB (issu de l'ex-KGB), sur la place Loubianka, là où se trouvait le siège de la police secrète sous Staline et où des dizaines de milliers de prisonniers ont été détenus, souvent torturés, et pour certains exécutés. [...] Quelque 30.000 Moscovites ont été fusillés dans les seules années 1937 et 1938, au plus fort de la terreur stalinienne, selon les historiens.

"Malheureusement, il n'y a aucune politique officielle destinée à entretenir la mémoire de ces victimes. Cette thématique est considérée comme marginale", regrette Ian Ratchinki, historien et l'un des responsables de Mémorial.

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