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jueves, 2 de mayo de 2013

La Russie a deux alliances possibles : une alliance occidentale avec l’Europe et une alliance orientale avec la Chine.


La troisième guerre mondiale s’avance





Notre ami Laurent Artur du Plessis est sans doute l’un des meilleurs essayistes de notre époque. Depuis plus de dix ans, il décrit méthodiquement la crise qui enfle, tant au plan économique qu’au plan géopolitique. Et il continue à le faire dans son nouvel ouvrage : « Le monde s’embrase ».
Ce titre n’est pas un titre grandiloquent, visant à « faire vendre ». Au contraire, il définit admirablement et précisément ce que nous avons sous les yeux et que les médias officiels semblent soit ne pas voir, soit nous cacher volontairement.
Quels sont les ingrédients de cet embrasement ?
Tout d’abord, la crise économique. Celle-ci, malgré les chants de triomphe des « élites » européennes, est loin d’être derrière nous. Et plus nous répondons à cette crise par une « amélioration » de la « gouvernance économique » internationale, plus nous enferrons le monde dans le marasme et dans la crise. On le voit particulièrement pour l’euro.
Les ingrédients de cette crise économique sont multiples. Il y a d’abord la drogue de crédit et de fausse monnaie. Et il y a les réponses inadaptées, qui sont de deux types essentiellement. La plus grande « intégration » qui rend la machine économique mondiale toujours plus fragile, tout d’abord ; et ensuite une austérité à contre-temps.
À propos de cette austérité, il faut préciser que, naturellement, je suis très favorable à ce que les finances publiques soient gérées sérieusement, à l’inverse de ce qui se pratique depuis 40 ans. Mais l’austérité qui nous est aujourd’hui imposée n’est pas le sérieux budgétaire. C’est, au contraire, le refus de choisir. Il est évident que, constatant que l’État croule sous les dettes, la sagesse la plus élémentaire consisterait à dire : nous n’avons plus les moyens d’un État-providence pléthorique aux côtés d’une défense forte ; la mission principale de l’État est d’assurer la défense ; alors coupons dans l’État-providence. C’est cela que nous attendons d’un homme d’État. Mais c’est cela qu’un politicien ne peut nous offrir, puisque l’État-providence permet à sa démagogie d’arroser une clientèle nombreuse.
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