par Christian Vanneste
.........Le droit d »expression est malheureusement limité dans notre pays. Les lois mémorielles ou communautaristes sont allées plus loin que la simple protection des personnes et de leur honneur.
Or, dans le domaine des idées, l’orientation personnelle du magistrat peut intervenir dans son jugement. Lorsque ses préférences s’affichent sur le mur de son syndicat, le soupçon de partialité s’accroit.
Mon expérience personnelle confirme amplement cette inquiétude. En 2008, Delanoë me traite publiquement de délinquant pour avoir fait une déclaration condamnée par la Cour d’Appel de Douai, là même où l’on avait contesté le droit d’un parlementaire à l’opposition. Je m’étais pourvu en cassation et avant la décision de la Cour (qui annula la condamnation), je n’étais pas condamné. Il s’agissait donc bien d’une diffamation. Tel n’a pas été l’avis des juges qui ont relaxé le Maire de Paris… Je n’insiste pas sur la perte du dossier de la plainte que j’ai déposée contre l’Express, égaré au TGI de Nanterre, le temps de la prescription….
Non seulement, la France ne posséde pas l’admirable Premier Amendement de la Constitution des Etats-Unis qui interdit à la Loi de s’opposer à la Liberté d’Expression et à la Liberté de la Presse, mais elle a depuis la Loi de 1881 multiplié les restrictions, qui sont autant d’armes entre les mains de magistrats engagés.
Dans notre pays, la pensée n’est pas libre, et si des juges politisés appliquent nos lois liberticides avec des a priori idéologiques, alors le village Potemkine du Pays des Droits de l’Homme laisse apparaître une réalité moins avenante.
Nos institutions et nos pratiques gardent la trace de nos écarts, et du premier d’entre-eux, la dérive totalitaire de 1792-93. Fouquier-Tinville inspire encore certains de nos magistrats, ceux qui trahissent de manière sélective le secret de l’instruction, par exemple.
A la suite de la révélation par le site Atlantico des plainte vont être déposées. Bizarrement, la pièce à conviction aurait disparu. Il serait cocasse que des magistrats aient pu, sans doute par distraction, entraver une action judiciaire…
Mais, le doute a maintenant quitté le seul domaine de la justice.
C’est un reporter qui avait découvert le « pot-aux-roses », Clément Weill-Raynal. On aurait pu penser que la profession toute entière aurait applaudi à deux mains sa découverte.
Un journaliste de talent, au cours d’un reportage sent qu’on ne souhaite pas qu’il aille dans une pièce. Son flair le pousse à y aller et il saisit immédiatement l’intérêt de ce qu’il voit, tout simplement une ombre sur nos institutions : la partialité des juges !
Que fait le syndicat des journalistes ? La CGT de France 3 demande des sanctions contre celui qui a trahi l’Ethique de la profession. Où irait-on si l’on filmait les gens à leur insu ?
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