Primera entrevista al entonces travesti chaqueño en 1997.
casamiento
NACIERON LOS HIJOS DE FLOR DE LA V
Flor de la V presenta sus mellizos
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La théorie du genre :
Symptôme d’une société narcissique, manipulée et fascisante ?
Tribune libre de Yann Carrière
Étudier le genre (l’aspect social de l’identité sexuée) ou bien sa construction (le domaine de la théorie du genre) est une démarche en elle-même respectable. Les biologistes spécialistes des différences entre les hommes et les femmes sont les premiers à reconnaître l’existence et l’importance de ces aspects.
Mais, indépendamment de la respectabilité et du sérieux de l’objet de réflexion, la qualité scientifique de toute démarche d’étude sur le genre ou les genres est d’abord liée aux buts que l’on se fixe et aux méthodes que l’on utilise. Aussi, même si l’objet d’étude choisi (le genre), est un « concept construit » plus qu’une évidence naturelle, c’est donc avant tout de la rigueur intellectuelle et morale des tenants de l’approche que dépend la crédibilité de leurs recherches.
Et c’est là que, souvent, le bât blesse, notamment dans les développements les plus extrêmes utilisés par les militants de mouvements de libération (des femmes, des homosexuels…). Même si aujourd’hui, des hommes et des femmes essaient de mener des études plus équilibrées, bien qu’ils soient souvent amenés à donner des gages aux idéologies en place.
Mon propos est donc de montrer d’abord que la théorie du genre est certes une théorie au sens large du terme, mais qu’elle ne présente pas, loin s’en faut, les garanties habituellement associées aux démarches scientifiques. Parallèlement, nous verrons qu’il s’agit en fait d’une idéologie au service de politiques particulières. Enfin, au cours de cette exploration, les buts, méthodes et conséquences de ces politiques apparaîtront particulièrement mauvais voire singulièrement pervers.
Cependant, pointons la nécessité de prendre conscience que la théorie du genre, loin d’être une aberration de notre époque, en cristallise les pires déviations idéologiques. Si l’on souhaite lutter contre ces théories mauvaises pour la civilisation, il convient donc de procéder à l’examen de certaines orientations de la culture dominante occidentale déjà bien installées.
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La théorie du genre :
Symptôme d’une société narcissique, manipulée et fascisante ? (2/2)
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L’ensemble constitué par ces buts militants voire haineux et ces méthodes de destruction intellectuelle à sens unique offre aux tenants de cette idéologie la possibilité de flotter indéfiniment dans un nirvana de considérations plaisantes mais déconnectées de la vie, parfois brillantes mais toujours inconclusives et même stériles, qui caractérise les écrits de Judith Butler, souvent illisibles pour le commun des mortels, et pour les personnes attachées au sens concret des choses.
Reconnaissons et admirons cependant une certaine habileté intellectuelle dans ces exercices gratuits de destruction. Cette habileté permet à Butler de passer à volonté d’un conditionnel prudent lorsqu’elle s’exprime sous forme d’hypothèses honorables en elles-mêmes, à des affirmations gratuites ou pétitions de principes plus révolutionnaires sans aucun argument. À l’inverse, ce flou lui permet de revenir en arrière lorsqu’on l’accuse de positions extrêmes, voire de dénoncer les militants naïfs ou les manipulateurs cyniques qui ont cru pouvoir utiliser ses propos. (cf. ses retours critiques dans les livres qui ont suivi Trouble dans le genre, ou dans certaines de ses interventions orales). Mais au-delà de l’aspect gratuit, c’est là qu’il convient de rappeler que ces idéologies et jeux brillants et parfois pervers peuvent avoir des conséquences désastreuses et cruelles lorsqu’ils font irruption dans la réalité, un peu à la manière des utopies communistes des siècles passés.
Car c’est la poursuite d’idéologies sous forme d’utopie violemment imposée au réel qui créée des dégâts. Du rêve d’un être humain nouveau, affranchi des limites de la sexuation, on passe aisément au forçage dans ce moule des personnes réelles, et c’est alors de la violence pure et malfaisante, qu’elle soit psychique ou physique.
On peut dès aujourd’hui déplorer l’absence de respect de la personnalité sexuée des enfants dans les écoles où l’on les « encourage » dans des activités inversées par rapport aux stéréotypes, un peu à la manière des rééducations culturelles de sinistre mémoire. Ce n’est pas une éducation unisexe à prétention neutre, ce qui serait sans doute défendable, mais un conditionnement violent et violant l’identité naturelle des enfants. C’est l’équivalent psychique de certaines expériences physiques, notamment de castration, qui peuvent avoir lieu au nom de la théorie du genre.
« C’est la poursuite d’idéologies sous forme d’utopie
violemment imposée au réel qui créée des dégâts. »
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