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lunes, 22 de abril de 2013

Si la situation de la France n’était pas aussi dramatique, l’actualité fournirait bien des occasions de rire.


par Christian Vanneste

La gauche joue en boucle l’arroseur arrosé. 

Après le ministre du budget d’un gouvernement qui fait la guerre aux riches pris la main dans le sac d’un compte à l’étranger, voici proclamé l’appel au respect de la légitimité républicaine par un parti, le PS qui n’a cessé depuis 1968, d’en appeler à la rue contre les gouvernements de « droite ». 

Lorsque la mauvaise foi devient caricaturale, elle est d’un effet comique irrésistible. 

Voir les mêmes qui ont soutenu les manifestations et les ont parfois organisées, en obtenant le retrait de ses lois par une « droite » trouillarde, jouer maintenant les vierges effarouchées et drapées dans leurs voiles,dresser un rempart de vertu autour de la République qu’on veut violer, fait naître bien des sourires sur les visages de manifestants dont les débordements dénoncés à grands cris sont sans rapport avec l’irruption des loubards de banlieue dans les cortèges du PS contre le CPE.

Quand des professeurs de vertu mentent « en bloc et en détail » sur les chiffres des manifestants, quand le rapporteur du texte au Sénat, ose dire que la loi n’est que l’expresssion d’un rapport de force, les masques tombent. 

Les « démocrates » de la gauche française, les partisans du « front républicain », jamais las d’agiter les épouvantails désuets des années noires et de l’extrême-droite, sont bel et bien les derniers marxistes en Europe, prêts à tout pour affaiblir un pouvoir dont ils veulent s’emparer, prêts à pis encore pour s’y maintenir, une fois la place conquise, prêts enfin à ruiner la société qu’ils veulent conduire et détruire à la fois. 

La loi, un rapport de force ?
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