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domingo, 28 de abril de 2013

France - « Le combat n’est pas fini ; il change simplement de nature. »

La victoire est à portée de main 
mais à certaines conditions

par Guillaume de Thieulloy

Plus que jamais, la victoire est à portée de mains. Mais, plus que jamais, 
elle passe par l’unité, par le respect des diverses sensibilités représentées 
au sein du mouvement de défense de la famille. Le B. A.–BA de la politique, c’est d’être capable de définir ses amis, ses alliés et ses adversaires. 
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Toute la question est de savoir comment unir tous ces fronts. Personnellement, ce que j’entends dans cet énoncé sinistre de scandales et d’affaires, c’est que ceux qui sont censés nous représenter ne le font pas. Je ne vois qu’une seule façon de tirer les conclusions de cette réalité, sans tout casser (car je ne suis pas un adepte de la table rase) : réclamer qu’au-dessus de la démocratie représentative, il y ait une démocratie directe. Réclamer que le peuple puisse voter sur les sujets qui lui tiennent à cœur et que les parlementaires ne puissent pas détricoter les votes du peuple. C’est-à-dire, en droit, réclamer que le peuple puisse s’auto-saisir par un véritable référendum d’initiative populaire accessible ; je dis bien véritable et accessible, c’est-à-dire un référendum qui ne puisse pas être soumis au veto parlementaire comme c’est le cas dans le texte de la réforme constitutionnelle de 2008, et accessible, c’est-à-dire qu’il soit réclamé non par 10% du corps électoral, chiffre parfaitement inatteignable, mais 1%, par exemple. Bien sûr, bon nombre de réformes idiotes en sortiront. Et alors ? Croit-on que les lois qui sortent du parlement soient toutes empreintes de sagesse ?

Si notre mouvement veut peser en politique, plutôt que de menacer d’une improbable transformation en parti politique, il pourrait bien plutôt se transformer en Tea party. Autant la place est prise pour les partis à droite, autant la place de la défense du peuple est cruellement vacante.

Quant aux raisons internes qui rendent notre victoire accessible, elles tiennent essentiellement à cette magnifique mobilisation. Il est clair que le gouvernement ne l’attendait pas. Il en est ébranlé, tous les échos que nous avons du côté de la majorité nous le montrent. Et il espère que cette mobilisation va se tarir au plus vite. Car, cela commence à se dire, les forces de l’ordre arrivent à saturation : comme , depuis des semaines, chaque mini rassemblement de quelques dizaines de jeunes pacifiques est « encadré » par des dizaines de CRS, les quelques milliers de CRS que le ministère de l’Intérieur peut aligner sur le terrain sont presque tous dédiés à surveiller notre dangereux mouvement factieux ! D’après les informations qui filtrent du ministère de l’Intérieur, la fin mai constituerait le point de rupture. Ce qui veut dire que, si nous poursuivons nos rassemblements nombreux, divers, inattendus, au-delà de la grande manifestation du 26, le gouvernement ne pourra plus tenir. La grogne syndicale monte parmi les policiers et les CRS, non seulement du fait de cette sur mobilisation (qui absorbe toutes les vacances et toutes les RTT des forces de l’ordre), mais aussi parce qu’on exige des CRS des choses qu’il n’est pas prévu qu’il fassent, comme matraquer ou gazer des jeunes filles pacifiques.

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Lire ici: www.ndf.fr

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