La première semaine sainte de François
par Sandro Magister
Gestes forts. Homélies essentielles. Rites simplifiés.
Une semaine qui a révélé le style du nouveau pape.
Mais qui a également posé certaines questions, restées sans réponse
La première semaine sainte du pape François a révélé encore davantage quel est son style. Dans la célébration, dans la prédication, dans la présence.
La décision de célébrer la messe "in cœna Domini" du Jeudi Saint parmi les détenus de la prison pour mineurs de Casal del Marmo et de laver les pieds à douze d’entre eux, parmi lesquels une jeune musulmane, fera probablement école. D’autre part, elle est tombée sur un terrain déjà fertile, parce que des gestes de ce genre ne sont pas rares. Le Vendredi Saint, à Lyon, en France, le cardinal Philippe Barbarin s’est rendu, pour prier, dans un groupe de Roms expulsés d’un camp démantelé par les autorités. À São Paulo, au Brésil, le cardinal Odilo Pedro Scherer a apporté en procession la passion de Jésus dans le quartier mal famé de Cracolândia.
En revanche, la question posée par l’apparente opposition de deux attitudes du pape Jorge Mario Bergoglio au début de son pontificat reste sans réponse.
À Casal del Marmo, il n’a pas craint d’offrir à des jeunes, dont certains n’étaient pas chrétiens, la célébration de la messe, "culmen et fons" de la vie de l’Église.
Tandis que, lors de l'audience accordée, le 16 mars, aux journalistes, il s’est abstenu de prononcer les paroles et de faire le geste de la bénédiction, "parce que beaucoup d’entre vous – a-t-il dit – n’appartiennent pas à l’Église catholique et que d’autres ne sont pas croyants".
Dans sa prédication, le pape François a confirmé qu’il se concentrait sur un petit nombre de paroles essentielles, sous une forme certainement efficace au point de vue de la communication.
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Pour ce qui est de l’"ars celebrandi", on a remarqué, lors des liturgies de la semaine sainte à Saint-Pierre, un respect de la symbologie et de la splendeur des rites plus accentué que ce que l’on avait pu voir à l’occasion de la messe de début de pontificat.
Là encore, cependant, avec des abréviations pas toujours compréhensibles. En particulier, on n’a pas compris pour quelles raisons, au cours de la veillée pascale, après le chant de l'Exultet, les lectures bibliques ont été réduites au strict minimum et pourquoi la première a été littéralement mutilée, le récit des six jours de la création ayant été réduit à la seule création de l’homme.
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Lire ici: chiesa.espresso.repubblica.it
Pour ce qui est de l’"ars celebrandi", on a remarqué, lors des liturgies de la semaine sainte à Saint-Pierre, un respect de la symbologie et de la splendeur des rites plus accentué que ce que l’on avait pu voir à l’occasion de la messe de début de pontificat.
Là encore, cependant, avec des abréviations pas toujours compréhensibles. En particulier, on n’a pas compris pour quelles raisons, au cours de la veillée pascale, après le chant de l'Exultet, les lectures bibliques ont été réduites au strict minimum et pourquoi la première a été littéralement mutilée, le récit des six jours de la création ayant été réduit à la seule création de l’homme.
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