Observer une loi immorale ? C’est non négociable !
par Maximilien Bernard
Dans l’encyclique Evangelium Vitae, le pape Jean-Paul II écrit très nettement :
« Aucune
circonstance, aucune finalité, aucune loi au monde ne pourra jamais
rendre licite un acte qui est intrinsèquement illicite, parce que
contraire à la Loi de Dieu, écrite dans le cœur de tout homme,
discernable par la raison elle-même et proclamée par l’Eglise. »
Plus loin, sous le titre « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5, 29): la loi civile et la loi morale, le défunt pape ajoute :
« Des lois de cette nature, non seulement ne créent aucune obligation pour la conscience, mais elles entraînent une obligation grave et précise de s’y opposer par l’objection de conscience. Dès
les origines de l’Eglise, la prédication apostolique a enseigné aux
chrétiens le devoir d’obéir aux pouvoirs publics légitimement constitués
(cf. Rm 13, 1-7; 1 P 2, 13-14), mais elle a donné en même temps le ferme avertissement qu’« il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5,
29). [...] Ce sont la force et le courage de ceux qui sont prêts même à
aller en prison ou à être tués par l’épée, dans la certitude que cela « fonde l’endurance et la confiance des saints » (Ap 13,
10). Dans le cas d’une loi intrinsèquement injuste, comme celle qui
admet l’avortement ou l’euthanasie, il n’est donc jamais licite de s’y
conformer, « ni … participer à une campagne d’opinion en faveur d’une telle loi, ni … donner à celle-ci son suffrage ».
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