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jueves, 8 de mayo de 2014

La Grèce ne peut compter que sur elle-même pour tenter, tant bien que mal, de repousser les immigrés que son voisin turc lui expédie.


Exsangue, ruinée, la Grèce doit-elle
 accueillir « toute la misère du monde » ?




Alors que le Premier ministre Antónis Samarás, le « caniche »de Merkel, fanfaronne sur les marchés internationaux, en lançant un emprunt d’État à des taux usuriers, la Grèce ruinée et exsangue continue d’être envahie par une immigration massive, essentiellement maritime, qu’elle tente d’endiguer avec les moyens du bord. Elle ne dispose pas, pour l’instant, de la dissuasion sophistiquée de l’Union européenne, via le programme FRONTEX, mis en place pour l’Italie et l’Espagne – cette dernière bénéficiant même d’une corvette de la marine portugaise, d’un avion et d’un patrouilleur des gardes-côtes italiens, ainsi que d’un avion finlandais.

On ne prête qu’aux riches, alors la Grèce ne peut compter que sur elle-même pour tenter, tant bien que mal, de repousser les immigrés que son voisin turc lui expédie « généreusement » via la mer Égée.

Instruisant le procès de la Grèce, pour la faire condamner par l’UE et l’ONU pour « non-respect des droits humains », l’ONG Amnesty International a recueilli de nombreux témoignages à charge dans son rapport sur les pratiques des gardes-côtes grecs : « Ils utilisent des armes pour repousser les gens, ils font des trous dans les bateaux. Ils prennent les moteurs et laissent les réfugiés dans ces bateaux en pleine mer, bien entendu du côté turc. » 

Certains de ces boat-people en sont à leur troisième ou quatrième tentative, la Turquie les refoulant systématiquement à la mer. Des réfugiés qui continuent d’affluer surtout de Syrie et d’Afghanistan. Toujours selon Amnesty International, depuis août 2012, 136 d’entre eux sont morts sur le trajet en provenance de la Turquie.

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