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sábado, 16 de noviembre de 2013

Les nouveaux riches aux mœurs barbares ne sont pas une spécialité chinoise. Nous avons les nôtres aussi...


Quand l’argent rend obscène…

par 
Marie
 


La Révolution culturelle de Mao, après avoir tenté d’effacer tout ce qui demeurait de la Chine ancienne et envoyé croupir les dangereux intellectuels à lunettes dans l’eau des rizières, a abouti au système le plus ahurissant qui soit : celui qui combine le joug communiste aux dérives les plus extravagantes du capitalisme marchand.

Les cadres du parti enrichis par la prévarication et le profit des entreprises d’État détourné à leurs fins personnelles grossissent maintenant chaque année les rangs des milliardaires. Qui reprennent à leur compte les bonnes vieilles mœurs traditionnelles… Ainsi, il y a quelques années, séjournant chez les Yaos, dans le Guangxi, j’ai vu affluer dans les rizières en terrasses les millions de touristes qui transhument au moment de la fête nationale. Et vu ces richissimes chinois, gras comme des bouddhas, se faire grimper en palanquin vers les sommets sur de minuscules sentiers de montagne où l’on ne peut se croiser. Et tant pis pour les forçats qui s’échinent sous les brancards.

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