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lunes, 25 de noviembre de 2013

Finkielkraut - Nous vîmes quelque chose de la bêtise autosatisfaite des gardes rouges de l’idiotie compulsionnelle...


Finkielkraut, cet esprit « malade »…


Les trois ectoplasmes, l’un estampillé scénariste de Canal+, l’index accusateur et vengeur, le regard assassin du moudjahidine; l’autre, historien propagandiste d’une Europe arabe et musulmane, condescendant et ricanant, qui dit à un Finkielkraut atterré qu’il va lui expliquer de quoi il retourne en vérité, car c’est l’ignorance qui alimente la peur de l’étranger; et le troisième, l’inénarrable Caron, à la chevelure et la pilosité artistiquement taillées qui se fait fort de lire entre les lignes et dénonce l’art de la citation et la pensée dialectique du philosophe !

Dans ces scènes où des jeunots présomptueux tancent un Finkielkraut du double de leur âge avec des dizaines d’ouvrages à son actif, nous vîmes quelque chose de la bêtise autosatisfaite des gardes rouges de l’idiotie compassionnelle. Le mégot de cigarette en moins, Finkielkraut à la télé, c’était Sartre qu’on assassine.

La haute culture et le grand style de l’animateur de Répliques, cet oasis d’intelligence au milieu du désastre médiatique, se sont retrouvés en accusation dans deux articles des organes centraux de la bien-pensance, fonctionnant rien moins qu’en une exécution sommaire du prévenu, sous la plume scélérate de Frédéric Martel dans Slate et de Jean Birnbaum dans Le Monde. « Il ne s’appartient plus lui-même. Le ton et le lexique qui marquent l’écriture de ce livre manifestent une aliénation exaltée », nous dit Birnbaum, et Martel : « La faillite d’une grande intelligence, une de celles qui ont compté et que nous devons désormais – esprit devenu malade – combattre ».


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On n'est pas couché

Laurent Ruquier avec Natacha Polony & Aymeric Caron

Alain Finkielkraut

Livre "L'identité malheureuse" (Stock)




Alain Finkielkraut face à Abdel Raouf Dafri et Pascal Blanchard


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