Halal ou pas :
islam, première religion carcérale de France
par Nicolas Gauthier
Inutile de se voiler la face, l’islam est la première religion carcérale de France, avec des taux de 70 % dans les prisons d’Île-de-France, sans compter d’autres métropoles, genre Marseille. Triste réalité que le site musulman SaphirNewsreconnaît sans ambages. Nulle islamophobie, donc, dans ce qui n’est rien qu’un simple constat.
Et Samia El Alaoui Talibi, secrétaire de l’aumônerie musulmane des prisons de rappeler à nos confrères deSaphirNews : « Malgré ses murs, la prison est une microsociété, avec ses travers, comme toute société. » La nôtre, celle du dehors, est ainsi agitée par de multiples revendications ; la tyrannie des minorités étant tout, hormis un vain mot. Militantisme religieux et alimentaire, lobbying d’ordre sexuel et sociétal touchant même jusqu’à la langue de Molière : dire « auteure » et surtout pas« mademoiselle », « personne à verticalité différée » plutôt que « nain »,« homme à compréhension contrariée » au lieu de « con », etc. Le tout sur fond de compétition victimaire et de pleurniche à tous les étages.
Cette atomisation d’une société de plus en plus fragmentée aboutissant à une sorte de chacun-chez-soi et de tout-pour-ma-gueule, avec surenchère de nouveaux droits, nouveaux droits ayant vocation à être de suite décrétés, ne pouvait évidemment pas épargner l’univers carcéral. D’où ces demandes réitérées de menus halal en prison, récemment relayées par Le Figaro. Lequel quotidien remarque : « Dans beaucoup d’écoles, la solution retenue est de proposer un deuxième menu sans viande, à base de poisson ou halal ou casher. » Mais cela coûte cher et le budget des prisons, déjà pauvre, est encore moins extensible à l’infini. Et SaphirNews de déplorer les carences alimentaires de certains de leurs coreligionnaires détenus.
Le recteur de la mosquée de Bordeaux, l’imam Tareq Oubrou, évoquait le sujet il y a peu, lors de la dernière université de printemps de l’association Fils de France : « En tant qu’aumônier de prison, je suis régulièrement confronté à ce sujet. Ces détenus qui me disent : “Je suis un bon musulman et on m’empêche de manger comme un bon musulman, etc.” Ce à quoi je réponds immanquablement : “Si vous étiez un bon musulman, vous ne seriez pas en prison !” Mais après, il faut savoir tendre la main à ces malheureux et tout mettre en œuvre pour qu’une fois sortis, ils retrouvent le droit chemin. » Fort bien. Un prêtre n’aurait pas mieux dit.
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