par Christian Vanneste
La Grande Guerre est la première phase d’un suicide, celui du continent qui dominait le monde entier avant elle.
La monstrueuse hécatombe, les souffrances extrêmes endurées par tous les combattants et que Dorgelès, ou Barbusse, comme Jünger ont décrites, n’ont conduit qu’à l’aveuglement des vainqueurs, à la folie des vaincus et à la seconde phase d’un suicide, cette fois accompli. Le 9 Novembre a rappelé deux événements qui peuvent éclairer cette réflexion. C’est le jour où la chute du mur de Berlin a marqué la libération définitive de notre continent. Le premier des totalitarismes du 20ème siècle, qui avait permis de vaincre l’autre, s’effondrait à son tour. L’Europe qui n’avait connu la paix que sous le bouclier américain et dans le souvenir de ses guerres absurdes, avait tenté de se construire en Union. Celle-ci n’était pas la cause de la paix, mais sa conséquence. Elle pouvait cette fois s’épanouir à nouveau, devenir un modèle de croissance intelligente comme le voudra la prétentieuse stratégie de Lisbonne. Un quart de siècle plus tard, le gâchis est total.
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