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martes, 5 de noviembre de 2013

La gauche prétendait interdire la réflexion sur l’identité nationale. Elle va apprendre à ses dépens que les Français n’ont pas renoncé à être ce qu’ils sont !


Bretagne : la révolte du pays réel !


Vive la Bretagne ! Vive les Bretons ! Cette fois, foin de moquerie et de folklore : c’est du sérieux. La Bretagne condense en elle toutes les forces qui ont envie d’exploser dans notre pays. Le granit breton contre le marécage parisien !

La taxe de trop et qui est venue trop tard embrase la Bretagne mais peut se propager à la France entière. L’incendie peut s’éteindre dans les cuisines politiciennes des municipales si l’opposition « parlementaire » en tire profit comme elle le fit en 1983. En revanche, si le mouvement qui se dessine conserve son esprit « transpolitique », alors il pourra faire sauter un système en ruine.

Le pays réel qui se révolte, c’est d’abord le pays au sens ancien du terme, cet espace où vit une population naturellement unie par ses traditions et par ses intérêts économiques, qui sont les deux côtés d’une même identité. En face de l’Europe et de la France des technocrates, il y a la France charnelle, celle que célébrait Péguy : la France qui s’est battue avec courage pour sauvegarder sa liberté, la France riche de son passé et de son histoire, fille aînée de l’Église et patrie de la raison, la France où patrons et ouvriers savent qu’ils sont plus solidaires qu’adversaires. À Quimper, aujourd’hui, c’est le message des Bretons au pays, à un pays auquel ils ont, déjà, beaucoup donné.

La Bretagne a connu un virage économique à partir des années 60. Cette région rurale qui exportait sa population s’est développée économiquement. L’agroalimentaire représente actuellement 30% de ses emplois. L’ouverture des frontières et la concurrence des pays à bas salaires ou à monnaie faible, y compris au cœur de l’Europe, ont mis ce secteur en difficulté. Or, l’Europe, inutile quand elle n’est pas nocive, vient de diviser par deux ses aides à la filière avicole au moment même où celle-ci fait face à des fluctuations monétaires défavorables. L’État français exerce, par ailleurs, sur les entreprises une pression administrative et fiscale qui est un handicap de plus dans un marché ouvert.

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