Les mensonges des radicaux du sexe
par Austin Ruse
Excepté en de très rares exceptions, l’Eglise catholique met des dizaines, voire des centaines d’années pour déterminer si quelqu’un est un saint.
Même les martyrs ne sont pas élevés sur les autels aussitôt ! Il y a une procédure exigeante, que dis-je, épuisante, qui teste et met au défi tous les aspects de la vie de la personne. Et il faut un miracle.
Ce serait bien que les laïcs prennent autant de précautions. Ils canonisent les leurs à une vitesse embarrassante, et parfois sans aucune précaution. Un autre de leurs saints en plâtre vient de s’écraser au sol !
Si vous avez un certain âge, vous n’oublierez jamais l’histoire de Matthew Shepard. Un charmant garçon dont il se trouve qu’il était homosexuel, fut torturé – battu avec une crosse de fusil, brûlé avec des cigarettes – abandonné encore vivant, mais mourant, attaché à une barrière, par un froid glacial.
Dans les quelques heures qui ont suivi la découverte de son corps torturé, et plusieurs jours avant qu’il ne succombe finalement à ses blessures, on nous a dit qui était mort à cause de la haine. Ses tueurs l’avaient pris pour cible parce qu’il était homosexuel, torturé et tué non seulement à cause de leur propre homophobie, mais à cause de celle, rampante, de l’Amérique.
Le New York Times nous a nourris de cette histoire. Ses chroniqueurs, principalement Frank Rich, montra du doigt la responsabilité de la religion. C’était sa faute car elle avait créé un climat de haine des homosexuels. Des milliers d’histoires ont fleuri dans le monde entier racontant celle de Shepard. On l’a comparé au Christ. Un pasteur de l’Etat de Washington au cours d’un sermon a même déclaré que « Matthew Shepard est mort pour nos péchés » !
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