Nous n’avons plus droit à l’erreur :
nos politiques en ont-ils conscience ?
Nos compatriotes ont le moral en berne et le constat ne varie plus depuis des mois, car, pour eux, chômage et pouvoir d’achat restent leur priorité. Pour tenter d’y faire face, nos gouvernants multiplient les mesures de compensation comme des emplois aidés et le recrutement de 60 000 nouveaux professeurs. Il est possible que le pari officiel d’un moindre chômage en fin d’année soit constaté, mais à quel prix ?
Une évidence doit en effet être rappelée : la création de richesses ne peut provenir que des secteurs productifs que sont l’agriculture, l’industrie et le tertiaire marchand. Fonction publique et formations diverses ne sont pas des recettes, mais des dépenses. Certaines de ces dépenses sont certes nécessaires, avec deux contre parties inéluctables : soit l’endettement, soit des alourdissements fiscaux.
Aujourd’hui, la fiscalité semble la voie privilégiée avec sa contrepartie inévitable : la baisse de l’investissement, source future de l’emploi, et la baisse du pouvoir d’achat. Or sans achats suffisants, la croissance est absente et l’emploi touché : « le serpent se mord la queue » et comme un malheur arrive rarement seul, nous tombons sur la réalité budgétaire où là aussi nous devons bien constater que le retour à l’équilibre se trouve contesté.
Tentons d’expliquer cette pénible réalité en rappelant les dernières mesures et quelques chiffres.L’alourdissement de la fiscalité atteint un niveau excessif qui aboutit à stériliser investissement, emploi et croissance. Pourquoi ? Parce que les prélèvements atteignent 47% du PIB, un record, encore aggravé par une dépense publique de 57% du même PIB, alors que notre budget reste, malgré tout, en lourd déficit.
Devant de telles données, on ne peut que s’inquiéter d’un autre chiffre : le montant de notre endettement et son financement. Heureusement, jusqu’à présent nos créanciers nous consentent des taux d’intérêt historiquement bas, mais qui réclament malgré tout une part majoritaire de l’impôt sur le revenu.
Que se passerait-t-il si le petit 2% d’intérêt actuel passait à 4% ?
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