L’ÉNA promeut la théorie du genre
Alors que l’École, dont sort chaque année une centaine de hauts fonctionnaires, s’enorgueillit depuis ses origines de former des cadres supérieurs au service d’une fonction publique française impartiale, l’édition 2013 du concours externe a demandé aux candidats de produire une note — fictive, à ce stade — proposant des « mesures nouvelles plus ambitieuses » pour la promotion de l’égalité des hommes et des femmes dans l’accès aux postes d’encadrement.
S’il appartient à chacun de juger de cet objectif, relevant du plus pur affichage politique, il est notable en revanche que le dossier à l’appui de l’épreuve invitait les candidats à intégrer les « gender studies » (en anglais dans le texte...), c’est-à-dire l’étude des théories du genre, dans leur production, en s’inspirant des conclusions d’un colloque de l’Association des administrateurs territoriaux de France.
Rappelons que les théories du genre, sous apparence de science, restent une arme idéologique aux ordres des tenants d’une certaine société. Il est à souhaiter que quelque candidat intègre ait pris la peine de le rappeler... sa liberté de conscience dût-elle lui coûter une place de choix dans leur république.
NOTES
[1] École nationale d’administration
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