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martes, 18 de junio de 2013

Les progressistes veulent conserver avant tout le pouvoir.

Le conservatisme des progressistes

Par Baptiste Créteur.

Les "progressistes" dénoncent l'austérité et appellent à ne rien changer : relancer, contrôler, réguler.

À cause de l'austérité, l'Europe va moins bien. Donc, il faut relancer. Les "progressistes" réunis à Paris le 15 juin ont au moins le mérite de la simplicité. Ils se révèlent en revanche incapables de comprendre le monde qui les entoure. C'est dommage, parce qu'ils veulent le façonner à grands coups de progrès derrière la tête.

«Il faut mettre un terme à la politique d’austérité qui n’a rien réglé. Aucun pays au monde n’a pu réduire ses dettes en s’appauvrissant», a lancé Antonio José Seguro, le secrétaire général du PS portugais, en soulignant, avec des représentants italien, espagnol, grec, les «grands sacrifices» déployés par les pays pour réduire les déficits publics sans que la situation, ont-ils accusé, ne s’améliore pour autant.

Aucun pays au monde n'a pu réduire ses dettes en s'appauvrissant. Mais les pays qui s'endettent s'appauvrissent, à partir du moment où ils dépassent le raisonnable. L'histoire le montre, la logique le démontre : lorsque l’État s'endette, il ponctionne pour financer les intérêts des sommes qui ne sont plus utilisables par les individus et les entreprises.

Les grands sacrifices ont été déployés par les pays, plus exactement subis par les citoyens et pas par les États. Quand il s'agit d'endettement, les progressistes évoquent la dette des pays, assimilant l’État et les citoyens ; mais quand des efforts sont à faire, c'est au peuple de les subir, pas à ceux qui les gouvernent.

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