Pourquoi l’État n’a pas à se mêler
des arts et de la culture
Par Thibaut André
Ne nous y trompons pas. Derrière des intentions louables
se cachent d’autres intentions tout à fait inacceptables et liberticides.
Pour rappel, les arts et la culture sont au sommet de la pyramide des besoins. Les besoins de base (nourriture, gîte et protection) une fois assurés, l’ascension de notre apprenti-cultureux peut se poursuivre pour, une fois le stade ultime de la désutilité du travail atteint, l’épargne et le budget "arts et culture" constitués, allouer ce surplus à un acte de consommation oisif mais rencontrant néanmoins les préférences de la personne.
En Grèce et Rome antiques, ce privilège était souvent réservé aux aristocrates, gouvernants et riches marchands. Néanmoins, des théâtres de rue et prestations musicales non subventionnés étaient déjà connus. L’utilisation des fonds publics à des fins de distraction du peuple rencontrait déjà un succès de foule et assurait aux gouvernants une relative tranquillité ainsi que l’estime de ses citoyens. Panem et circenses (du pain et des jeux) est un leitmotiv éprouvé qui trouve toujours ses débouchés sous d’autres formes de nos jours.
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