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viernes, 14 de junio de 2013

G8 - Syrie: "Bachar avait franchi “la ligne rouge” qui lui était interdite. C’était grave. Qu’allait-on faire ? Rien."

La ligne rouge


L’Europe n’a pas de leader. Elle en a eu un : se rappeler de la présidence française de l’Union en 2008, de l’intervention franco-britannique en Libye en 2011. Mais aujourd’hui ? Comment les Européens auraient-ils une claire vision de ce qu’ils veulent faire ensemble, en Méditerranée, en Orient, au Sahel, toutes régions qui se trouvent à leurs frontières, alors que Hollande et Merkel divergent sur l’essentiel ?
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À l’origine, ce fut un G7, une réunion imaginée par Valéry Giscard d’Estaing pour permettre aux premiers chefs d’État occidentaux de discuter librement des affaires du monde. 

À l’époque, ils parlaient pétrole, guerre des monnaies et relations avec l’URSS. Depuis, la Russie a rejoint le groupe.

Les questions sont restées les mêmes ou à peu près. Quel est le sujet le plus brûlant ? La guerre civile en Syrie, l’implication dans ce conflit de l’Iran, de l’Arabie, du Qatar, de la Turquie, d’Israël, les risques que cet incendie fait courir à toute la région et à nos approvisionnements en hydrocarbures. 

Les Huit pourraient y ajouter le chaos en Irak, l’insécurité en Libye, l’anarchie en Centrafrique. 

L’ordre du jour ne prévoit pas qu’ils en parlent : le sujet, c’est le degré de nutrition des populations dans le monde. 

Sans doute ce dossier est-il important, mais il paraît loin de la réalité des désordres actuels. 

Ceux-ci seront-ils réservés à des tête-à-tête en coulisses ?
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