L’exception marocaine
Par Eric Martin
« Un État sans les moyens de changer se prive des moyens de se conserver » Edmund Burke
Tandis que le printemps arabe s’est mué en hiver islamiste avec
la victoire des Frères musulmans en Égypte et des salafistes en Tunisie, l’enthousiasme occidental d’hier s’est mué en inquiétude. À la chute des dictatures militaires et policières séculières a succédé la victoire dans les urnes des seuls opposants structurés et vivant au cœur des masses arabes : les Frères musulmans. À leur suite, et les pressant à plus de radicalité, les salafistes.
La chute du Sardanapale de Tripoli aura beaucoup contribué à déstabiliser la région saharo-sahélienne, avec le retour massif au Mali de combattants touaregs armés et décidés à profiter de la nouvelle donne régionale.
On connaît la suite. L’accord fragile des indépendantistes de l’Azawad avec les groupes jihadistes armés, les risques de contagion régionale mettant en jeu le Mali, le Nigeria, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire. C’est la sécurité du sud de la Méditerranée – et partant de l’Europe, qui est en jeu.
Dans ce contexte très agité, un pays semble faire exception : le Maroc.
Avec la publication de l’ouvrage collectif L’Exception marocaine, les universitaires Charles Saint-Prot etFrédéric Rouvillois ont voulu faire la lumière sur cette particularité du Maroc.
..........................
www.ndf.fr
No hay comentarios:
Publicar un comentario