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domingo, 7 de abril de 2013

Le vote du Sénat sur la Loi Taubira nous apprendra si la Haute Assemblée est toujours capable de prendre la mesure de l’essentiel, ou si elle n’est plus que le refuge bavard d’idéologues habilement placés hors de portée de la volonté populaire


Par Christian Vanneste



(La douceur mesme des haleines plus pures, n'a rien de plus parfaict, que d'estre sans aucune odeur, qui nous offence : comme sont celles des enfans biens sains. Voyla pourquoy dit Plaute, Mulier tum benè olet, ubi nihil olet.) Montaigne - Essais - Livre I - Chapitre LV - Des Senteurs (Note de PP)
Le Palais du Luxembourg, ses ors et ses tapis profonds, flattent les délicates narines sénatoriales d’un suave parfum florentin hérité de sa plus prestigieuse propriétaire, après la République, bien sûr, Marie de Médicis. En revanche, les marées populaires qui ont déferlé sur Paris avaient une odeur de populisme pour ne pas dire de peuple qui ont désagréablement touché certains des Sénateurs qui ont eu assez de nez pour se faire élire par de grands et peu nombreux électeurs dans cette chambre confortable aux sièges sur mesure.

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Le vote du Sénat sur la Loi Taubira nous apprendra, par la suite, si la Haute Assemblée, soucieuse de ses prérogatives, est toujours capable de prendre la mesure de l’essentiel, de ce qu’aucun parlement n’a le droit de changer, parce que cela appartient structurellement à l’humanité, ou si elle n’est plus que le refuge bavard d’idéologues qui se sont habilement placés hors de portée de la volonté populaire, et ne se drapent dans les plis de la République que pour interdire au Peuple de se faire entendre.
Lire ici: www.christianvanneste.fr

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