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lunes, 8 de abril de 2013

France : une crise de moral et de morale

La crise s'étend partout, parce que le monde change. 


L'ex-ministre du Budget, Jérome Cahuzac, aurait tenté en 2009
 de placer 
15 millions d'euros à Geneve, affirme la télévision publique suisse


La cote de popularité du Président Hollande est au plus bas, dix mois après son élection. Plus que cinquante mois dit le cynique (et le calendrier), mais pas l'économie, pas la finance, pas le peuple : des changements de discours et de trajectoire vont devoir arriver.

En attendant, les Français s'inquiètent et consomment moins. Les entrepreneurs s'interrogent et taillent dans leurs stocks, leurs investissements, les emplois. Rien ne va plus en France : les craquements se suivent et ce « second semestre » 2013 qui devait s'améliorer et nous sortir d'affaire, au moins dans les têtes, commence à inquiéter.

Est-ce qu'il sera aussi bon que prévu ? Ou bien va-t-on réviser à la baisse les prévisions de croissance ? Et comment ce qui se passe à Chypre, en Italie, en Espagne... va-t-il peser sur « notre » reprise européenne, tant attendue et venue d'ailleurs ? Ce n'est donc pas une surprise si, au moment même où les indicateurs conjoncturels se retournent, les « affaires » politiques et judiciaires prennent une tout autre ampleur. Les nerfs sont à vif.

C'est normal : cette crise dont on attend la fin, comme pour un mauvais film, est plus dure et compliquée que prévu, parce que ce n'est pas « simplement » une crise de la finance ou des excès du capitalisme, comme on l'entend partout. C'est une crise de la finance qui voulait cacher les problèmes de production du capitalisme dans les « vieux » pays industrialisés. Qu'allons-nous produire, inventer, faire, dans le monde qui se construit, avec la Chine et l'Asie d'abord, les Etats-Unis ensuite ?
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