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sábado, 21 de julio de 2012

Thierry Peugeot déplore la façon dont sont traités le groupe et sa famille par le gouvernement


La riposte de Thierry Peugeot aux attaques de Montebourg

parCyrille Pluyett


INTERVIEW - Le président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën déplore la façon dont sont traités le groupe et sa famille par le gouvernement.
Thierry Peugeot, 56 ans, est président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën. Quelques jours après les critiques du président de la République contre «le comportement des actionnaires», amplifiées par les déclarations d’Arnaud Montebourg, le principal représentant des Peugeot au sein du groupe défend la position de la famille.
LE FIGARO. - Comment réagissez-vous aux attaques du gouvernement contre la famille Peugeot, premier actionnaire du constructeur?
Thierry PEUGEOT. - Au-delà de ma propre réaction et de celle de ma famille, c’est tout le groupe qui vit mal ces attaques et qui se sent visé: le conseil de surveillance, le directoire, l’ensemble du personnel, les concessionnaires, les actionnaires, les fournisseurs et même nos clients. Au restaurant d’entreprise, les salariés m’arrêtent, ils sont choqués, dans l’émotion. Je reçois des messages d’anciens dirigeants. Ce qui nous choque, c’est la manière dont l’ensemble du corps social est traité. Cela crée un fort sentiment d’injustice.
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Comment justifiez-vous ce vaste plan de restructuration?
Le groupe traverse une crise extrêmement violente, due au fait que le marché européen s’est effondré de 25% en cinq ans. Et comme il s’agit de la zone où nous sommes le plus présents, nous souffrons, d’autant que la concurrence est très forte. 



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