Les multiples crimes de la gauche
par MILLIERE GUY
Dresser la liste des crimes dont la gauche est responsable depuis plus de 200 ans serait une tâche longue et éprouvante.
Limiter la liste au XXe siècle et aux quatorze premières années du XXIe siècle impliquerait déjà de rédiger un dictionnaire, plus ample et plus sombre encore, que le « Livre noir du communisme » publié il y a quelques années (un livre noir du socialisme resterait à rédiger).
La gauche a soutenu le régime soviétique pendant des décennies, au cours desquelles toute personne taxée d’anticommunisme était couverte des pires injures.
Elle a eu beau tenter de réécrire l’histoire, elle ne peut effacer le fait que le national-socialisme et le fascisme ont été des mouvements de gauche, socialistes (on trouve dans le programme du Parti national-socialiste des travailleurs allemands les principaux points définis par Marx et Engels à la fin du « Manifeste du Parti communiste » comme indispensables au passage à une société socialiste).
Elle a ultérieurement soutenu, très logiquement, le maoïsme au pouvoir en Chine, la prise du pouvoir par les communistes à Cuba, au Vietnam, au Laos, au Cambodge, mais aussi la transformation de pays d’Afrique subsaharienne en satrapies monstrueuses, telles le Zimbabwe de Robert Mugabe, et le terrorisme atroce de groupes, tels le FLN algérien.
Il est logique qu’elle ait soutenu la révolution khomeyniste en Iran et son cortège d’exécutions sommaires et de massacres.
Ou qu’elle soutienne aujourd’hui d’autres groupes terroristes, tels ceux qui incarnent la « cause palestinienne ».
Elle a soutenu les insurrections qui ont secoué le monde arabe depuis 2011 et, donc, l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans en Égypte (elle s’est montrée largement hostile au renversement de Morsi par le maréchal Sisi), ainsi que la transformation de la Libye en un champ de bataille islamiste et en base arrière et en arsenal pour les groupes djihadistes agissant en Afrique subsaharienne.
Elle a longtemps qualifié les groupes dont est issu l’État islamique en Syrie et en Irak de « rebelles », mot porteur de références positives pour elle.
En Europe, aujourd’hui, elle sème l’aveuglement et la censure face aux dangers de l’islam radical et de l’antisémitisme musulman et n’hésite pas à qualifier de « raciste islamophobe » quiconque ose, faits à l’appui, critiquer l’islam, qui est la matrice du totalitarisme le plus virulent de notre époque.
C’est normal, hélas : elle est fondamentalement totalitaire et pas un seul totalitarisme dans l’histoire ne lui est étranger, car elle est dogmatique, porteuse d’une volonté de remodeler les sociétés et les êtres humains, résolument hostile ce que Karl Popper a appelé les « sociétés ouvertes ».
Elle est à l’œuvre en France depuis longtemps (disons, depuis le temps de Robespierre) et tout ce qui, présentement, détraque et broie ce pays est son œuvre : rigidités bureaucratiques détruisant l’esprit d’entreprise et la création d’emplois, systèmes de redistribution multipliant les pauvres et les assistés, destruction de la liberté de penser et d’entreprendre, dissémination d’une haine envers ce que la civilisation occidentale a produit de plus fécond, délitement de la famille, du respect de la vie humaine et des valeurs les plus essentielles (différence entre le bien et le mal, idée de responsabilité individuelle).
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