Par Christian Vanneste
Le candidat Sarkozy planchait devant les militants de « Sens Commun », le sas entre la « Manif pour Tous » et l’UMP. Au milieu des trois candidats qui briguent la présidence du parti, dont l’un s’est opposé au mariage gay , que l’autre a accepté, il était habile de choisir une position médiane. Il proposa donc de réécrire la loi Taubira. Sous les cris de la salle qui scandait « abrogation, abrogation », il a fini par dire : « si ça vous fait plaisir, c’est la même chose », « ça ne coûte pas très cher » d’employer le terme. On peut difficilement faire un aveu plus transparent de démagogie et accessoirement de mépris de ceux qui vous écoutent qu’avec cette formule. « Vous voulez un mot ? Comme pour moi, ils n’ont aucune valeur, je vous en fais volontiers cadeau. » On a cru entendre Chirac et « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent », formule d’un autre corrézien, plutôt de gauche, quintessence de la médiocrité politicienne de notre pays, Henri Queuille, devenue la constante non-exclusive de la « droite » française, qui consiste à se faire élire sur des promesses pour ne pas les tenir.
On peut tirer trois conclusions de la proposition du candidat à la présidence de… l’UMP. C’est un bon batteur d’estrade qui « sent » son public. Sur le fond, il se moque éperdument du sujet, qui ne l’intéresse que pour les bénéfices politiques qu’il peut en tirer. Le milieu du Fouquet’s et du show-bizz qu’il a rêvé de séduire et de fréquenter est pour le mariage gay. Une partie de l’UMP et de ses futurs électeurs est contre. Il doit donc ménager la chèvre et le chou. D’où dans le passé, la proposition d’un super-pacs avec le contrat d’union civile, pour éviter de parler de mariage. Il y revient en fait, en proposant deux mariages, l’un pour les hétérosexuels, l’autre pour les homosexuels. Et il y a eu des naïfs parmi les opposants pour croire à cette idée farfelue.
En fait, et c’est le troisième enseignement, Sarkozy a une approche politicienne du sujet qui ignore tout des bases anthropologiques de la question, et qui feint d’oublier les difficultés juridiques de la solution qu’il préconise. Il sait, de toute façon, que cette abrogation ne se fera pas, soit, parce qu’à son habitude, il gommera les aspérités du Projet pour vider celui-ci de sa substance, soit parce que les circonstances ou les obstacles des avis du Conseil d’Etat ou des décisions du Conseil Constitutionnel, voire les pressions européennes se dresseront sur sa route.
Tout ce débat devrait reposer sur une cohérence anthropologique que l’idéologie homosexualiste a annulée. Le sexe est une identité. L’orientation sexuelle, acquise, bien évidemment, définie de façon diverse, parfois comme « bi-sexuelle », parfois passagère dans une vie, ne l’est pas. Le mariage est donc sur le plan anthropologique, et quelque soit sa forme, l’acte par lequel une communauté reconnaît une union entre des individus de sexes complémentaires qui vont former des familles, dont la structure est également diverse, mais dont la finalité est la procréation, à coup sûr, et l’éducation des enfants le plus souvent.
On peut tirer trois conclusions de la proposition du candidat à la présidence de… l’UMP. C’est un bon batteur d’estrade qui « sent » son public. Sur le fond, il se moque éperdument du sujet, qui ne l’intéresse que pour les bénéfices politiques qu’il peut en tirer. Le milieu du Fouquet’s et du show-bizz qu’il a rêvé de séduire et de fréquenter est pour le mariage gay. Une partie de l’UMP et de ses futurs électeurs est contre. Il doit donc ménager la chèvre et le chou. D’où dans le passé, la proposition d’un super-pacs avec le contrat d’union civile, pour éviter de parler de mariage. Il y revient en fait, en proposant deux mariages, l’un pour les hétérosexuels, l’autre pour les homosexuels. Et il y a eu des naïfs parmi les opposants pour croire à cette idée farfelue.
En fait, et c’est le troisième enseignement, Sarkozy a une approche politicienne du sujet qui ignore tout des bases anthropologiques de la question, et qui feint d’oublier les difficultés juridiques de la solution qu’il préconise. Il sait, de toute façon, que cette abrogation ne se fera pas, soit, parce qu’à son habitude, il gommera les aspérités du Projet pour vider celui-ci de sa substance, soit parce que les circonstances ou les obstacles des avis du Conseil d’Etat ou des décisions du Conseil Constitutionnel, voire les pressions européennes se dresseront sur sa route.
Tout ce débat devrait reposer sur une cohérence anthropologique que l’idéologie homosexualiste a annulée. Le sexe est une identité. L’orientation sexuelle, acquise, bien évidemment, définie de façon diverse, parfois comme « bi-sexuelle », parfois passagère dans une vie, ne l’est pas. Le mariage est donc sur le plan anthropologique, et quelque soit sa forme, l’acte par lequel une communauté reconnaît une union entre des individus de sexes complémentaires qui vont former des familles, dont la structure est également diverse, mais dont la finalité est la procréation, à coup sûr, et l’éducation des enfants le plus souvent.
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