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domingo, 20 de octubre de 2013

Les mots finissent par suggérer le contraire de ce qu’ils disent


par Christian Vanneste 



L’identité nationale de la France repose principalement sur deux piliers : son Histoire et sa Langue. La première est sourdement minée par une absurde repentance. La seconde se corrompt jour après jour. 

Rivarol écrivait en 1783, pour l’Académie de Berlin, cette capitale d’un Royaume dont la cour parlait français, « De l’Universalité de la Langue Française », une apologie sans complexe de la supériorité de notre langue sur toutes les autres, dont le titre peut paraître aujourd’hui, sinon ridicule, tout au moins peu conforme à la réalité du monde. 

Toutefois, il soulignait un élément qui ne dépend pas du nombre des francophones, la qualité intrinsèque du français : « ce qui n’est pas clair n’est pas français ». Disant cela, il faisait écho au classique Boileau : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ». Mais Rivarol ajoutait : « les langues passent et se dégradent en suivant le déclin des empires. » A entendre le débat politique actuel, nous y sommes.


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