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jueves, 11 de octubre de 2012

Le FMI est ultralibéral, mais on se demande pourquoi, dès lors, il fait du keynésianisme et trouve les impôts aussi commodes


Comment on nous prépare 

à une exception économique française bidon


La France, on le sait, est un pays complexe. Sur le plan culturel, l’exception française est devenue une référence mondialement connue dans tout le pays. Il faut maintenant aller plus loin : après le coup de cinq croissances nulles d’affilée (oui, c’est possible môssieur d’abord), après « la récession ne passera pas la frontière » (oui aussi môssieur, c’est comme ça), voilà à présent qu’on nous prépare psychologiquement à l’Exception Économique Française.
Mais de quoi aurait l’air cette exception économique française ?
Pour le gouvernement, même s’il ne fait aucun doute qu’elle existe bel et bien, le travail de fond qui consiste à en persuader tous les Français passe, bien évidemment, par une communication musclée rodée dans ce but. Les ministres ne sont pas seuls dans leur démarche innovante. Cela fait, en réalité, des années qu’on travaille tous les corps sociaux pour bien leur faire comprendre les tenants et les aboutissants de cette particularité économique essentielle, celle qui permettra d’asseoir la politique gouvernementale sur des bases saines d’adhésion naïve du peuple.
On aura donc tout fait, au niveau de l’enseignement de l’économie dans les écoles, à l’Université, à chaque fois que la presse aura relaté des raisonnements économiques, sur chaque plateau télé, dans chaque rédaction de média, pour bien distiller les petites fragrances, les morceaux utiles, les pépites croustillantes de la nouvelle exception économique française.
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