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domingo, 5 de junio de 2016

La gauche radicale cherche son nouveau logiciel


PC ou Mélenchon, même combat ? Pourquoi la gauche radicale peine à attirer vraiment les déçus du hollandisme


avec Sylvain Boulouque, Jean Petaux
En pleine recomposition idéologique depuis l'effondrement des références à l'Union soviétique, la gauche radicale cherche son nouveau logiciel. Et si en vue de 2017, certains comme Jean-Luc Mélenchon ont fait le pari de la scission avec le PS, le PCF, lui, raisonne toujours avec l'idée d'une union de la gauche en toile de fond.


Atlantico : Pierre Laurent a récemment accusé Jean-Luc Mélenchon d'organiser volontairement son premier meeting de campagne le jour de la clôture du congrès du PCF. Les deux figures de la gauche radicale sont en froid depuis que le co-président du Parti de gauche a annoncé sa candidature à la présidentielle en solo, alors que le PCF milite pour une primaire de la gauche. Que représente cette partie de l'échiquier politique située à la gauche du PS ?

Sylvain Boulouque : Tout d'abord, cette accusation de Pierre Laurent à l'égard de Jean-Luc Mélenchon est révélatrice des divergences entre les différents courants qui composent la gauche de la gauche. Avec d'une part un courant, le PCF, qui fonctionne encore sur le schéma ancien de l'union de la gauche, et qui n'élude pas la possibilité de se rallier au PS, notamment parce qu'il possède toujours un appareil municipal important, ce qui peut être utile dans la perspective des élections locales.

C'est ce qu'on voit, par exemple, à Paris avec la figure de Ian Brossat et de quelques autres. Dans un certain nombre de villes, le PS est obligé de s'allier au PCF, et ce dernier doit donc ménager son potentiel allié, ce qui implique de ne pas rompre tous les liens avec lui.

Et de l’autre côté, il y a Jean-Luc Mélenchon qui a complètement rompu les liens avec le PS...

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