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lunes, 5 de enero de 2015

Piketty, le successeur de Marx ?


Thomas Piketty, l’enfumeur magnifique

par Richard Hanlet

Le grand œuvre de cet ego boursouflé, l’ouvrage centennal censé en faire le successeur de Marx et lui assurer l’immortalité, c’est Le Capital au XXIe siècle.

On dit que l’on n’est jamais trahi que par les siens ; à preuve le refus de Thomas Piketty d’être enrôlé dans l’ordre de la Légion d’honneur par un pouvoir qu’il a contribué à installer. 

À une époque où cette distinction ne se distribuait pas encore comme des Tickets-Restaurant au premier chien coiffé, Louis-Ferdinand Céline disait déjà : « Jadis, on pendait les voleurs aux croix, aujourd’hui on pend les croix aux voleurs. » 

Mais soyons juste : à notre connaissance, M. Piketty n’a à ce jour volé que sa réputation. 

Économiste socialiste – ce qui est déjà une contradiction dans les termes -, il a d’abord pondu une plaquette proposant modestement un impôt « pour le XXIe siècle », où il estime bien sûr que la fiscalité française n’est pas assez progressive, et que Bercy pourrait faire beaucoup mieux contre les salauds qui se sont saignés pour posséder leur logement vers la cinquantaine, plus un petit portefeuille d’actions ou d’assurance-vie dix ans plus tard… 

Mais le grand œuvre de cet ego boursouflé, l’ouvrage centennal censé en faire le successeur de Marx et lui assurer l’immortalité – et, qui sait, un Nobel d’économie -, c’est Le Capital au XXIe siècle.

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