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jueves, 12 de junio de 2014

Pour Jean-Marie Le Pen, ce qui compte, ce ne sont pas les dégâts qu'il crée mais sa jouissance.


Jean-Marie Le Pen fera tout 
pour conserver son statut de roi…

par Philippe Bilger



Ce n’est pas d’aujourd’hui que Jean-Marie Le Pen déraille en parfaite conscience. Il est si fier de sa maîtrise du langage qu’à juste titre, quand il profère une bêtise qu’il parvient à rendre saumâtre en même temps, il ne se réfugie pas derrière une maladresse qui lui aurait échappé.

Non, il assume.

Sa récente provocation sur la « fournée » au sujet de Patrick Bruel doit le faire frémir d’aise tant, pour lui, ce qui compte, ce ne sont pas les dégâts qu’il crée mais sa jouissance.

Déjà, dans un billet du 2 août 2011 ayant pour titre « Il faut exclure papa ! », il me semble que je n’avais pas si mal appréhendé sa personnalité et son problème.

D’abord, quand une polémique naît et se développe et qu’elle est le fait notamment d’une personne insistant souvent sur le fait qu’elle est juive, comme Patrick Bruel par exemple, Jean-Marie Le Pen est incapable de s’en mêler sans faire référence à l’Holocauste comme si, dans sa tête, la seule argumentation concevable était d’opposer à l’attaque intellectuelle, même partisane, l’extermination souhaitable de l’adversaire, son effacement. Une nostalgie, une obsession, un délire, un ressassement sénile.

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