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lunes, 25 de marzo de 2013

DOCUMENT / Huit temoignages à la Manif pour Tous

Quelques allocutions d’intervenants à la Manif pour Tous


Patrice André, juriste et magistrat :

« … Nous sommes ici pour faire obstacle à une subversion de notre société et de notre civilisation. Nous venons avec notre âme. Nous savons que nous vivons un moment historique car, comme nos ainés qui ont tenté de s’opposer à la montée du nazisme et du marxisme, nous avons à dire non à un véritable danger. Soyons clairs, l’histoire, c’est nous qui la faisons aujourd’hui. On nous dit que l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe, c’est le principe d’égalité; c’est le contraire. Le principe d’égalité, en droit international et dans tous les droits, c’est de donner la même chose aux personnes qui sont dans la même situation et de donner des choses différentes aux personnes qui sont dans des situations différentes.
Quel titre a l’État pour s’occuper du mariage ? Aller dans les chambres à coucher, ouvrir la porte des alcoves et regarder ce qui s’y passe ? Le principe d’égalité n’a rien à faire dans cette affaire, au contraire ! C’est un abus de droit !

Pourquoi les promoteurs de la loi s’acharnent-ils à ce sophisme ? parce que dans leur esprit, il s’agit de poser la première pierre de l’identité de genre, de l’identité des sexes, d’un édifice contre nature qui vise à imposer qu’un homme et une femme, c’est la même chose, et c’est pour cela qu’ils nous disent que c’est un problème d’égalité ! C’est cette théorie qui se cache derrière ce projet, c’est elle qui est en marche.
Regardez l’actualité juridique de votre vie quotidienne. Le 18 decembre, on a supprimé la possibilité pour les femmes de payer des cotisations moins importantes d’assurance alors qu’elles ont un taux d’accidents moins élevé. Dans les années 2000, les femmes pouvaient partir à la retraite après 15 ans de travail… Cela a été remis en cause par la cours de justice européenne. Au nom de l’égalité ? Non, au nom de la théorie du genre. Et le 31 octobre 2012, un programme complet a été adopté par le premier ministre, disponible sur internet et consultable, que dit-il ? que l’identité de genre doit être un axe prioritaire de toute l’action du gouvernement. Ecoutez bien car vous n’allez pas en croire vos oreilles : les inspecteurs du travail devront incorporer l’identité de genre à toute évaluation dans les entreprises. Il doit être mis au coeur de la charte des partenaires sociaux. Les infirmiers, les médecins devront être formés. Les maisons de retraite aussi…

Les transexuels pourront changer d’état civil sans opération chirurgical, juste par une déclaration. Je vous cite le texte de ce programme. Et enfin, dès l’école maternelle et primaire, il faudra que des pédagogies soient mises en oeuvre (décision du 6 mars dernier) pour apprendre aux petites filles qu’elles sont peut-être des petits garçons (et vice versa). Le ministère de la culture devra valoriser l’histoire du mouvement LGBT par tous les moyens. Regardez le wiktionnaire, on vous y dit que l’identité de genre, c’est le sexe biologique, l’identité qu »on s’accorde et l’orientation sexuelle… Ce qu’il faut comprendre c’est que l’idée est de subvertir toute possibilité de différenciation entre les sexes.

(il cite des théoriciens du genre). Il n’y a plus deux sexes, il y en a cinq, à l’ONU ! La filiation, c’est désormais subjectif…
Je termine pour vous dire que cette société que l’on nous présente, à terme, on dira aux femmes qui veulent avoir un enfant naturellement, c’est un caprice de votre part, une atteinte aux droits de l’homme. Vous devez procréer par GPA, GMA.

Nous accusons une minorité, LGBT, de manupuler les leviers de pouvoir dont elle s’est emparée, des hommes politiques trop crédules, de profiter de subsides, de trahison de l’humanité purement et simplement, et aujourd’hui, nous sommes devant le tribunal de la nature, de la raison, de la bonté, de l’amour, car c’est de l’union d’une femme et d’un homme que naît tout, et cela on ne nous l’enlèvera pas. »

Anne-Marie Le Pourhiet, juriste, professeur de droit à l’université de Rennes :

« Il y a énormément de choses à dire en droit contre la loi Taubira. Je vais vous dire juste trois choses. Mon amphitheatre aujourd’hui est très très bien rempli. La loi ne peut pas tout faire. Elle est contrainte par les impératifs de la connaissance et de la loi naturelle. Un cheval n’est pas un boeuf. Un homme n’est pas une femme et donc, on ne peut pas marier deux hommes et deux femmes.

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Lire ici: www.ndf.fr

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