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viernes, 29 de marzo de 2013

Le Projet de loi Taubira - notre opposition est politique, mais n’est pas électorale

Contre la « loi Canada Dry » :
 de la contestation à la reconstruction




Extrait d'un texte de Philippe Maxence :

L’ampleur de la manifestation contre le projet de loi Taubira du 24 mars a été une surprise pour beaucoup, au nombre duquel je me compte. Parvenir à mobiliser autant de monde pour la deuxième fois, après le succès (sur le plan de la mobilisation) de la manifestation du 13 janvier dernier n’était pas gagné d’avance. Cette récidive dans la capacité de mobilisation change, me semble-t-il, du tout au tout la caractéristique de l’opposition qui s’est manifestée contre le projet de loi dit de mariage pour tous.

Un mouvement historique est né. Je ne parle pas ici des structures qui animent pour l’instant la contestation. Je désigne ici la volonté affirmée d’une grande partie de la société civile, de ceux que j’appelle en m’inspirant d’une formule de Vaclav Havel, les « sans pouvoirs ».

N’étant pas un stratège politique, je ne m’aventurerai pas plus avant dans la définition des modes opératoires à mettre en œuvre désormais pour parvenir au but premier de cette contestation, à savoir le retrait définitif du projet Taubira. 

En revanche, il ne me semble pas inutile d’avancer quelques réflexions sur l’objectif à poursuivre tant il m’apparaît souhaitable de profiter de ce mouvement pour passer de la contestation à la reconstruction.
  • Notre opposition est politique, mais n’est pas électorale ...
  • Notre opposition est politique, mais n’est pas partisane ...
  • Notre opposition est politique, mais elle est celle de la société civile et doit le rester ...
  • Notre opposition est politique, mais elle dépasse l’opposition à ce gouvernement ...
  • Notre opposition est politique, mais elle doit devenir un mouvement de reconstruction ...
..................
L’enjeu est d’envergure et nécessitera encore bien des précisions et des réflexions. Mais la question de départ est celle-ci :

– voulons-nous simplement le retrait d’une mauvaise loi pour continuer à vivre avec un dispositif général qui permet de mettre en place de tels projets ?

– Ou, au contraire, voulons-nous, à l’occasion du retrait de cette loi, donner à notre pays une nouvelle impulsion décisive en reconstruisant une société fondée sur la famille.
Aujourd’hui, nous devons passer d’une paradoxale (et fausse) « présidence normale » (fausse parce que son apparente « normalité » n’est que le cache-sexe d’une « anormalité » subversive) à la construction d’une société normale.

Celle où les familles peuvent naître, grandir et s’épanouir ; celle où elles travaillent et entreprennent dans la liberté et la responsabilité parce qu’elles possèdent leur outil de production ; celle où elles nouent avec d’autres des relations sociales de voisinage, fondement d’une vie politique, hors de l’artificialité des partis politiques.
Les familles de France se sont réinvitées dans le paysage politique français. Il ne faut plus qu’elles en sortent.



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