Quand le droit d’adopter des enfants pour les couples homosexuels restreint la liberté de conscience
et les libertés religieuses
Par Olivier Bault
À l’heure où, en France, la majorité socialiste pousse son projet de loi sur le « mariage pour tous » en faveur des homosexuels et le droit d’adopter des enfants pour les duos homme-homme et femme-femme, l’exemple britannique montre déjà à quel point cette évolution risque de menacer les libertés individuelles.
En Grande-Bretagne, l’adoption d’enfants est accessible aux célibataires et à tous les « couples » depuis 2002. Il n’est plus nécessaire d’être mariés pour adopter des enfants, ce qui permet aux duos homme-homme et femme-femme d’adopter de la même manière qu’un couple marié. L’introduction d’une « loi sur l’égalité » (Equality Act) en 2007 et de sa nouvelle version Equality Act 2010 est allée encore plus loin en contraignant tous les organismes et institutions qui s’occupent d’adoption à traiter de la même manière tous les candidats à l’adoption. En clair, il est aujourd’hui interdit à une institution britannique de donner la priorité aux couples mariés candidats à l’adoption.
La conséquence ? Il est désormais interdit aux catholiques de s’occuper d’adoption. En effet, sur 11 institutions catholiques en fonctionnement avant 2007, une seule continue d’accueillir les enfants en attente de parents adoptifs.
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