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martes, 4 de noviembre de 2014

Les avortements pratiqués pour cause de trisomie ne seraient plus des interruptions médicales de grossesse






Françoise Muller, membre correspondant de l'Académie nationale de pharmacie, écrit dans Le Figaro :
"En 2010, plus de 55. 500 femmes ont accepté de subir une amniocentèse et l'on a dénombré 2 000 diagnostics de trisomie qui ont débouché, dans près de 95 % des cas, sur une demande d'interruption médicale de grossesse.
Or, le test génomique relance un débat éthique car il permet de faire le diagnostic à un stade précoce. Les avortements pratiqués pour cause de trisomie ne seraient plus des interruptions médicales de grossesse, mais de simples IVG… D'autant que des études sont en cours pour identifier d'autres anomalies du caryotype fœtal. Entre un progrès médical évident et une dérive eugéniste hypothétique, seule une information rigoureuse, scientifiquement pertinente et médicalement utile peut aider les futurs parents à décider librement et en toute connaissance de cause."

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