El-Bagdadi commandeur des croyants !
Allons-nous voir réapparaître le Califat islamique, et de façon pérenne, en Irak et en Syrie, après la déclaration fracassante d’Abou Baker el-Bagdadi el Kroraïchi ? Une institution qui assure en son principe la succession du Prophète, laCommanderie des croyants et constitue à travers le monde la clef de voûte de l’Oumma, la Communauté des fidèles. “Calife Ibrahim” vient en effet de diffuser ce dimanche 29 juin 2014, 1er jour du mois de ramadan de l’an 1435 de l’Hégire, un appel lancé le vendredi précédent depuis Mossoul, seconde ville d’Irak tombée aux mains des djihadistes le 9 juin.
« Je suis le Wali désigné pour vous diriger, toutefois je ne suis pas meilleur que vous; si vous pensez que j’ai raison, aidez-moi et si vous pensez que j’ai tort conseillez-moi et mettez-moi sur le droit chemin… Obéissez-moi de la même façon que vous obéissez à Dieu en vous ».
Le califat avait été effacé de la page du temps au printemps 1924 avec la mort de l’Empire ottoman, dans les derniers spasmes de la Grande guerre… laquelle se clôt en 1923 par le traité de Lausanne, celui-ci mettant un point final aux hostilités sur le front oriental. Après trois califats arabes, celui des Omeyyades de Damas, des Abbassides de Bagdad et des Fatimides du Caire, les ottomans avaient repris en 1517 le flambeau califal. Sélim 1er et sa lignée, tous sultans et califes à la fois, resteront d’ailleurs dans l’histoire comme les seuls califes non arabes et n’appartenant pas à la tribu des Koraïchites, celle du Prophète.
Aujourd’hui el-Bagdadi est arabe et koraïchite et sa proclamation de restauration califale, si elle ne fait pas long feu, pourrait être un coup de maître. Ce faisant il se place de facto au-dessus du Roi d’Arabie, simple gardien des lieux saints de l’Islam, la Mecque et Médine, et d’Ayman Al Zawahiri, successeur d’Oussama Ben Laden à la tête d’Al Qaïda.
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« Je suis le Wali désigné pour vous diriger, toutefois je ne suis pas meilleur que vous; si vous pensez que j’ai raison, aidez-moi et si vous pensez que j’ai tort conseillez-moi et mettez-moi sur le droit chemin… Obéissez-moi de la même façon que vous obéissez à Dieu en vous ».
Le califat avait été effacé de la page du temps au printemps 1924 avec la mort de l’Empire ottoman, dans les derniers spasmes de la Grande guerre… laquelle se clôt en 1923 par le traité de Lausanne, celui-ci mettant un point final aux hostilités sur le front oriental. Après trois califats arabes, celui des Omeyyades de Damas, des Abbassides de Bagdad et des Fatimides du Caire, les ottomans avaient repris en 1517 le flambeau califal. Sélim 1er et sa lignée, tous sultans et califes à la fois, resteront d’ailleurs dans l’histoire comme les seuls califes non arabes et n’appartenant pas à la tribu des Koraïchites, celle du Prophète.
Aujourd’hui el-Bagdadi est arabe et koraïchite et sa proclamation de restauration califale, si elle ne fait pas long feu, pourrait être un coup de maître. Ce faisant il se place de facto au-dessus du Roi d’Arabie, simple gardien des lieux saints de l’Islam, la Mecque et Médine, et d’Ayman Al Zawahiri, successeur d’Oussama Ben Laden à la tête d’Al Qaïda.
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