L'ouvrage de Maurice Caillet, ex-membre du Grand-Orient de France, a fait l'objet d'une réédition. Un livre qui illustre bien les raisons pour lesquelles engagement maçonnique et foi catholique sont incompatibles. Extrait de la présentation par L'Homme Nouveau, alors que Maurice Caillet, touché par la grâce lors d'un voyage à Lourdes, se convertit :
"[...] De la découverte de la profonde intolérance maçonnique à l’abandon de ses « frères » de loge, des persécutions professionnelles aux menaces de mort, Maurice Caillet raconte son chemin de croix jusqu’à ce que feuille après feuille, haillon après haillon, il entre dans l’Eglise universelle. Un parcours si improbable qu’on en sort émerveillé par la puissance de l’Esprit, qui souffle où Il veut, et par la force de l’homme qui accepte d’entendre Sa voix.
De la spiritualité à la Vérité
De lecture très aisée, cet ouvrage aux allures de roman permet d’intégrer les contours de la franc-maçonnerie, ses attraits, ses pièges, et, cheval de bataille de Maurice Caillet, l’incompatibilité entre l’engagement maçonnique et la foi catholique. J’étais franc-maçon est le septième ouvrage qu’il écrit sur ce thème.
Notons que le descriptif des rites initiatiques et de la « foi » véhiculée, aussi bien que l’historique, correspondent en tous points aux explications données par les grands-maîtres du mouvement. L’esprit aguiché par l’idée de découvrir les dessous de l’affaire en sort cependant un peu déçu. Non que le livre ne tienne pas ses promesses. Bien au contraire. Mais l’absence de transcendance, la pauvreté symbolique des rituels, leur puérilité même laissent un peu perplexe. Comment tant d’hommes supposés chantres du rationalisme peuvent-ils se laisser entraîner par de si piètres sirènes ? Lorsqu’on a goûté à la spiritualité que propose l’Église, on trouve qu’en fait de séductrices, celles-ci relèvent plutôt de la poissonnière que du conte d’Andersen. Chargée de symboles chrétiens détournés, alignant une succession de jeux de Kim ou apparentés, et surtout demandeuse d’une éradication complète des convictions antérieures laissant l’esprit perméable à tout ce qui lui sera insufflé, l’initiation a des relents de conditionnement. Elle donne à penser que, plus qu’un désir d’initiation à un secret fondateur, l’appartenance à la FM présente des attraits assez pauvrement humains : le plaisir d’être un élu, de se trouver une communauté de frères, de n’avoir ultimement plus à penser par soi-même puisque les buts poursuivis sont dictés et jalousement surveillés, de bénéficier de soutiens et de privilèges qui sont une véritable insulte à la démocratie de laquelle ils se réclament pourtant… toutes choses que Maurice Caillet illustre à mesure de son éloignement, qu’il payera de sa vie professionnelle. Ce n’est d’ailleurs que l’un des nombreux paradoxes de cette « association » qui compterait 150 000 membres en France. De même, sous prétexte de rationalisme, les maçons rejettent la religion, pour au final se plonger dans une spiritualité syncrétiste assez vidée de sa substancepuisqu’elle se veut fédératrice, et surtout parce qu’elle refuse toute véritable transcendance, considérant l’homme comme celui qui rendra parfaite la Création. Tout cela manque fort de souffle ! [...]
Au fil du livre se dévoilent quantité d’informations intéressantes. Le serment maçonnique oblige à risquer sa vie pour ses frères. Celui qui l’accomplit ne doit pas faire machine arrière, même s’il ignore ce à quoi il s’engage ; c’est d’ailleurs l’une des raisons de la condamnation de la maçonnerie par l’Église. Se font jour les fortes accointances entre le Grand Orient de France et le Planning familial, Force ouvrière et les hautes sphères de la Sécurité sociale. Ce livre réserve bien d’autres surprises. [...]"
De la spiritualité à la Vérité
De lecture très aisée, cet ouvrage aux allures de roman permet d’intégrer les contours de la franc-maçonnerie, ses attraits, ses pièges, et, cheval de bataille de Maurice Caillet, l’incompatibilité entre l’engagement maçonnique et la foi catholique. J’étais franc-maçon est le septième ouvrage qu’il écrit sur ce thème.
Notons que le descriptif des rites initiatiques et de la « foi » véhiculée, aussi bien que l’historique, correspondent en tous points aux explications données par les grands-maîtres du mouvement. L’esprit aguiché par l’idée de découvrir les dessous de l’affaire en sort cependant un peu déçu. Non que le livre ne tienne pas ses promesses. Bien au contraire. Mais l’absence de transcendance, la pauvreté symbolique des rituels, leur puérilité même laissent un peu perplexe. Comment tant d’hommes supposés chantres du rationalisme peuvent-ils se laisser entraîner par de si piètres sirènes ? Lorsqu’on a goûté à la spiritualité que propose l’Église, on trouve qu’en fait de séductrices, celles-ci relèvent plutôt de la poissonnière que du conte d’Andersen. Chargée de symboles chrétiens détournés, alignant une succession de jeux de Kim ou apparentés, et surtout demandeuse d’une éradication complète des convictions antérieures laissant l’esprit perméable à tout ce qui lui sera insufflé, l’initiation a des relents de conditionnement. Elle donne à penser que, plus qu’un désir d’initiation à un secret fondateur, l’appartenance à la FM présente des attraits assez pauvrement humains : le plaisir d’être un élu, de se trouver une communauté de frères, de n’avoir ultimement plus à penser par soi-même puisque les buts poursuivis sont dictés et jalousement surveillés, de bénéficier de soutiens et de privilèges qui sont une véritable insulte à la démocratie de laquelle ils se réclament pourtant… toutes choses que Maurice Caillet illustre à mesure de son éloignement, qu’il payera de sa vie professionnelle. Ce n’est d’ailleurs que l’un des nombreux paradoxes de cette « association » qui compterait 150 000 membres en France. De même, sous prétexte de rationalisme, les maçons rejettent la religion, pour au final se plonger dans une spiritualité syncrétiste assez vidée de sa substancepuisqu’elle se veut fédératrice, et surtout parce qu’elle refuse toute véritable transcendance, considérant l’homme comme celui qui rendra parfaite la Création. Tout cela manque fort de souffle ! [...]
Au fil du livre se dévoilent quantité d’informations intéressantes. Le serment maçonnique oblige à risquer sa vie pour ses frères. Celui qui l’accomplit ne doit pas faire machine arrière, même s’il ignore ce à quoi il s’engage ; c’est d’ailleurs l’une des raisons de la condamnation de la maçonnerie par l’Église. Se font jour les fortes accointances entre le Grand Orient de France et le Planning familial, Force ouvrière et les hautes sphères de la Sécurité sociale. Ce livre réserve bien d’autres surprises. [...]"
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