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domingo, 8 de junio de 2014

L´esprit de modération auquel vient d’appeler le Conseil français du culte musulman (CFCM) dans sa « convention citoyenne »…


Musulman, donc victime ?
Il est des tendances vestimentaires automne-été ne ressemblant guère à l'esprit de modération auquel vient d'appeler le CFCM dans sa « convention citoyenne »...


Image illustrative de l'article Boko Haram

Hier soir, je tombai nez-à-nez dans une grande surface de ma ville -et cela me causa un choc- avec un personnage habillé très exactement comme ceux de Boko Haram (1) vantant, dans certaines vidéos, la qualité de leurs meurtres ou enlèvements de gamines converties et mariées de force à treize ans. Je remarquai également, au milieu de son front, cette marque sombre un peu au-dessus de ses yeux, résultant des probables cinq prières quotidiennes. 

Il est des tendances vestimentaires automne-été ne ressemblant guère à l’esprit de modération auquel vient d’appeler le Conseil français du culte musulman (CFCM) dans sa « convention citoyenne »…

Rendue publique suite aux meurtres perpétrés dans un musée juif à Bruxelles, cette « convention citoyenne » fut mise en chantier, nous dit-on, bien avant cette attaque dont le jeune musulman français Mehdi Nemmouche est soupçonné d’être l’auteur. Déclaration de principe à laquelle je n’accorderai crédit que le jour où défileront dans les rues de l’Hexagone des centaines de milliers de musulmans « modérés » appelant à l’arrêt de meurtres commis par des musulmans au nom de l’islam.

  • Aujourd’hui, je n’entends et ne vois qu’un islam et des musulmans victimes.
  • Victimes soit d’être embrigadés en prison par des extrémistes (double victime même : être en prison et y être embrigadés) pour en ressortir fanatisés, ou victimes de « phobies » en tant que membres d’une communauté « modérée » montrée du doigt à l’occasion de chaque crime commis par un fanatique (ou néo-fanatisé) musulman. 
  • Toujours « victime », donc, jamais ni responsable ni coupable. 
  • Il en résulte ce sentiment diffus, confus, bizarre, que les instances musulmanes s’évertuent à ne pas même nommer le problème, qui est le suivant : de jeunes musulmans se rendent coupables de meurtres au nom de l’islam.

Je ne l’ai jamais vu ou entendu formulé ainsi par les musulmans eux-mêmes. 

D’un article que le Figaro y consacre le 4 juin, il ressort clairement que la communauté musulmane se dit « inquiète de l’attractivité des thèses radicales auprès d’une fraction de la jeunesse en quête de sens, confrontée à des injustices et à des inégalités »

Voici clairement identifiée la part subliminale de la dialectique du CFCM : les injustices et les inégalités de la société française sont à l’origine des meurtres commis par de jeunes musulmans au nom de l’islam. 

Ou, formulé autrement, la société française, et non l’islam, est responsable de meurtres commis par de jeunes musulmans au nom de l’islam.


(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Boko_Haram

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