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miércoles, 2 de abril de 2014

L’enfer de la pensée unique a son cerbère à trois têtes.



par Christian Vanneste




L’enfer de la pensée unique a son cerbère à trois têtes. 

Une fois mort, l’esprit libre passe le Styx du politiquement correct. Il est condamné à n’en plus sortir. Les dieux des médias, grands ennemis proclamés de l’exclusion, l’excluent pourtant du monde des vivants fréquentables. Il sentira le souffre et quoiqu’il dise ou fasse, sera banni, ostracisé, stigmatisé. Comme disait Saint–Just, le si mal nommé, « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Cette formule tranchante comme la guillotine est le postulat des totalitaires. La liberté ne se divise pas et lorsqu’on veut éteindre celle de Robert Ménard, le fondateur de « Reporters sans frontières », on avoue à la face du monde son sectarisme et sa mauvaise foi.

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La seconde est plus pernicieuse. Elle dissimule ses dents acérées sous l’apparence de la société civile, du monde associatif et culturel, des réseaux qui entretiennent le terrorisme intellectuel. Pourquoi des professionnels ou des amateurs, à la tête de festivals culturels ou de clubs sportifs, d’organismes humanitaires ou soucieux de l’environnement, d’associations de défense des Droits de l’Homme en général ou par communautés, s’en prendraient-ils à une personne ou à un parti, si leur résistance, drapée d’indignation, n’était pas fondée ? Le but est de discréditer, de mettre au ban, de rendre illégitime dans l’opinion ce que les institutions ont légitimé. Ainsi, M. PY annonce-t-il le départ du Festival d’Avignon en cas de victoire du Front National. 

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La troisième tête est coiffée d’un mortier de magistrat : elle réprime dans notre prétendu pays des Droits de l’Homme ceux qui ont le courage de penser différemment. La différence est érigée en supériorité à coups de discrimination positive mais pas la différence de pensée surtout lorsqu’elle s’avise de penser la différence. 
Des lois liberticides sont des faux entre les mains des magistrats coupeurs de tête, des héritiers de l’inquisition, de Fouquier-Tinville, et des tribunaux populaires. Dieu merci, ils ne sont pas tous érecteurs d’un mur des cons. Mais l’hérésie ou le déviationnisme, le crime-pensée d’Orwell sont inscrits dans la loi et véhiculés par la presse bien au-delà de la loi par l’amalgame de l’anathème : on crie front national, extrême-droite, racisme, antisémitisme, homophobie et les bûchers s’allument livrant aux flammes de l’enfer bien au-delà des textes et du simple bon sens. 
L’intention se veut noble et péremptoire. Il s’agit d’étouffer la bête immonde dans le ventre toujours fécond de sa mère. 

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