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miércoles, 13 de mayo de 2015

La liste des invités présents a montré la nécessité évoquée depuis longtemps de déplacer l’axe des relations économiques et politiques de la Russie vers l’Asie


Les dirigeants étrangers au défilé de la fête de la Victoire à Moscou


par Ekaterina Sinelchtchikov

La Russie a célébré le 9 mai le 70ème anniversaire de la Victoire dans la Seconde guerre mondiale. Elle avait convié les dirigeants de soixante-huit pays à la fête, mais moins de la moitié sont venus : presque toute l’Europe a décliné l’invitation. Selon les experts, le défilé a été politisé. Seuls ceux qui sont prêts à coopérer avec la Russie se sont affichés sur la place Rouge.

La Russie a organisé le 9 mai à Moscou un défilé militaire à l’occasion du 70ème anniversaire de la Victoire. Pour cette fête, célébrée cette année en grande pompe, elle a invité les dirigeants de soixante-huit pays et de grandes organisations internationales. Toutefois, plus la date solennelle approchait, plus la liste des participants s’amenuisait : les raisons les plus couramment invoquées pour décliner l’invitation du Kremlin furent la position de Moscou dans le conflit ukrainien et le choix d’autres activités pour cette journée.

Au final, la place Rouge a accueilli les chefs d’Etat ou de gouvernement de vingt et un pays, principalement les partenaires de la Russie au sein du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et les dirigeants de la plupart des pays ayant fait partie de l’Union Soviétique, ainsi que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Si la quasi-totalité des leaders de l’Union européenne, ainsi que le président américain, se sont abstenus de venir à Moscou, ils y ont néanmoins envoyé un représentant. Seul le président tchèque Milos Zeman a brisé le consensus européen en assistant au défilé. « La décision d’aller ou non à Moscou relève de chaque pays, je ne crois pas que la question revêt une importance politique », avait souligné Vladimir Tchijov, ambassadeur de Russie à l’UE, en commentant cette situation le 5 mai, lors d’une conférence de presse.

Le boycott européen

Les interlocuteurs de RBTH estiment au contraire que l’absence de nombreux dirigeants lors du défilé est avant tout un geste politique. Qui plus est, certains pays n’ont même pas cherché à le cacher, en invoquant la guerre en Ukraine et le rattachement de la Crimée à la Russie comme raison officielle de leur refus.


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