La Turquie et l’Arabie Saoudite en coulisses
par Richard Haddad
Les troupes rebelles bénéficient du soutien technique d’anciens officiers de Saddam Hussein, qui ont eux une expérience solide de la guerre.
Le Premier ministre irakien sortant, Nouri a-Maliki, affirme vouloir rester à son poste malgré son bilan désastreux et les appels de sa propre communauté, chiite, pour qu’il cède la place à un gouvernement d’union. Mais depuis, une offensive de l’EEIL sunnite (Etat Islamique d’Irak et du Levant) a balayé l’armée irakienne du nord-est du pays, a pris le contrôle de la deuxième ville du pays, Mossoul, et menace même la capitale Bagdad.Face à cette situation, Maliki n’a trouvé d’autres solutions que le limogeage d’officiers supérieurs de l’armée ainsi qu’une proposition d’amnistie aux tribus sunnites qui ont pris les armes contre le pouvoir central en rejoignant les djihadistes de l’EEIL.
Or toutes ses gesticulations ne servent à rien car les faits sont têtus. En effet, les échecs de l’armée irakienne ne sont dus qu’à son manque d’expérience et à la corruption de ses dirigeants. Quant aux tribus sunnites, humiliées et maltraitées depuis la chute de Saddam Hussein par le pouvoir chiite, elles attendent depuis leur revanche. Et voilà qu’un groupe de fondamentalistes sunnites vient les “libérer” avec, comme projet, la fondation d’un Califat, autrement dit de concrétiser le rêve de tout musulman voulant appliquer les lois coraniques, ce qui est le cas de la majorité d’entre eux, on ne le rappellera jamais assez.
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