Le troisième sexe est un non-sens biologique !
par Aristide Leucate
À propos du Parlement anglais, notamment pour expliquer sa souveraineté par rapport à la Couronne, on avait coutume de dire qu’il pouvait tout faire, sauf changer un homme en femme. Ceci demeure en partie vrai, sauf à considérer qu’en ayant autorisé, par une loi du 17 juillet 2013, le « mariage » des pairs du royaume, les chambres basse (Westminster) et haute (House of Lords) ont repoussé un peu plus les frontières de leur liberté législative. Mais force est de reconnaître la prolifique inventivité de la perfide Albion et de ses sœurs du Commonwealth qui, après la Grande Charte de 1215, l’anglicanisme et le rosbif à la gelée de groseilles, offrent au monde entier un… troisième sexe !
C’est ainsi que, très sérieusement, la Haute Cour d’Australie (équivalent de la Cour suprême aux États-Unis) a reconnu « qu’une personne peut être ni de sexe masculin ni de sexe féminin et autorise donc l’enregistrement d’une personne comme étant d’un genre non spécifique ». En l’occurrence, l’affaire concernait une personne née de genre masculin qui avait subi une intervention chirurgicale pour changer de sexe en 1989. Celle-ci ayant échoué, le registre d’état civil de Nouvelle-Galles du Sud (l’État de Sydney) avait accepté de l’enregistrer sous la catégorie « genre non spécifique », jusqu’à ce que l’administration retire sa décision.
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