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lunes, 16 de marzo de 2015

Chili - Le député socialiste Marcelo Schilling n'a pas l'air d'un plaisantin


Chili : si l’Université catholique s’oppose à l’avortement, il faudra l’exproprier !


Alors que la présidente socialiste du Chili, Michelle Bachelet, a présenté il y a quinze jours un projet de dépénalisation de l’avortement en cas de viol, de non viabilité du fœtus et de danger pour la vie de la mère, sous prétexte que son interdiction généralisée met en danger la vie de « milliers de femmes » dans ce pays, le ton monte parmi les partisans de la mort.

Le député socialiste Marcelo Schilling, répondant à une interview de Radio Valparaiso, aréagi violemment aux déclarations des responsables de l’Université catholique (UC) assurant que jamais le réseau d’établissements sanitaires qui lui sont liés ne pratiquerait l’avortement.

« Je veux leur dire, au recteur de l’UC, aux directeurs des cliniques (privées) et à l’archevêque de San Bernardo qui administre lui aussi un hôpital : les parlementaires ne sont pas au-dessus de la loi, eh bien les petits curés et les universitaires non plus », a déclaré Schilling. « Chez nous les lois sont valables pour tous et s’il faut exproprier l’Université catholiques pour des raisons d’intérêt supérieur, eh bien, il faudra le faire. »

Et de suggérer à ceux qui voudraient se « rebeller » contre la loi une solution « très simple » : « L’Eglise a son siège étatique au Vatican, au cas où ils ne l’auraient pas noté. »

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