Les robots journalistes :
le futur du politiquement correct ?
par Nicolas Bonnal
Nos journaux sont de plus en rédigés par des quasi-robots. Il n’y a qu’à voir la page d’accès de Yahoo! pour constater l’omniprésence du people, du sexe, de la consommation, du luxe, du sport et autre inhibant orwellien.
« On » n’a pas fini de nous faire aimer le futur. Les drones remplacent les avions de chasse, les robots les chirurgiens trop humains, les automates les passeurs d’ordres en Bourse. DansLe Quotidien du peuple chinois, édition française, on trouvait ces jours-ci l’information suivante : « Récemment, un robot rédacteur du Los Angeles Times(LAT) a écrit et publié un article sur un tremblement de terre, trois minutes seulement après qu’il a eu lieu, et l’Associated Press a annoncé son intention d’utiliser la technologie d’automatisation d’une société du nom d’Automated Insights pour produire des rapports sur les bénéfices des sociétés. »
Ce n’est pas un hasard si les robots du LAT ont oublié de marquer la France sur leur atlas récemment (cf. Le Monde du 25 juillet, qui n’a semble-t-il rien compris au problème). L’éternelle euphorie américaine a vite fait de rassurer tout le monde à ce sujet : « Narrative Science, une start-up de Chicago spécialisée dans l’écriture par robot, recueille des données d’événements comme le sport et la criminalité, et utilise des algorithmes pour produire des articles. Et de fait, Kristian Hammond, co-fondateur de Narrative Science, a déclaré que 90 % des nouvelles pourraient être rédigées par des ordinateurs en 2030. »
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