Poutine avance ses pions militaires
dans l'est de l'Ukraine
par Francis Eustache
Alors que les nations occidentales accusent la Russied'invasion du territoire ukrainien, le président russe Vladimir Poutine apporte publiquement son soutien moral aux insurgés séparatistes dans l'est de l'Ukraine - et nie toujours avoir envoyé des troupes par-delà la frontière.
Dans un communiqué publié dans la nuit de jeudi à vendredi, le chef du Kremlin a loué les «succès considérables» des combattants prorusses «contre l'opération militaire de Kiev [de reconquête du territoire]».
Vendredi, lors d'un forum de la jeunesse russe, le chef d'État a déclaré qu'il fallait «forcer» Kiev à négocier avec les rebelles «sur le fond», c'est-à-dire sur la définition des «droits de la population du Donbass, de Louhansk, du sud-est du pays» (soit des zones revendiquées par les séparatistes).
La péninsule de Crimée annexée par la Russie, a précisé Vladimir Poutine, ne saurait faire l'objet de compromis: «lieu sacré» pour les Russes, elle n'a pas vocation à retourner sous l'autorité de Kiev.
Le chef du Kremlin est allé jusqu'à dire, lors de cette conférence, que «le peuple russe et le peuple ukrainien sont quasiment un seul et même peuple».
En outre, Vladimir Poutine a une nouvelle fois affirmé l'absence de militaires russes sur le sol ukrainien: les dix soldats arrêtés par les forces loyales à Kiev lundi s'étaient «perdus», a-t-il assuré.
Le même jour, vendredi, le secrétaire général de l'Otan,Anders Fogh Rasmussen, a demandé à Moscou de cesser ses «actions militaires illégales» en Ukraine, à l'issue d'une réunion d'urgence des ambassadeurs à Bruxelles.
M. Rasmussen a également rappelé que l'Alliance atlantique gardait sa porte ouverte à une éventuelle intégration de Kiev, alors que le premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a fait savoir que son gouvernement allait demander au Parlement de lancer les procédures d'adhésion de son pays à l'Otan.
Différents États membres de l'UE, par ailleurs, ont condamné vendredi l'interférence de la Russie dans les affaires ukrainiennes, à la veille d'un sommet européen où devraient être envisagées de nouvelles sanctions contre Moscou. Berlin, notamment, s'est indigné de l'«intervention militaire» menée par la Russie. Le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski s'est montré encore plus direct, écrivant sur son compte Twitter: «c'est une guerre». Laurent Fabius dénonce, pour sa part, une «intervention inacceptable».
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Lirela suite: www.lefigaro.fr
Le même jour, vendredi, le secrétaire général de l'Otan,Anders Fogh Rasmussen, a demandé à Moscou de cesser ses «actions militaires illégales» en Ukraine, à l'issue d'une réunion d'urgence des ambassadeurs à Bruxelles.
M. Rasmussen a également rappelé que l'Alliance atlantique gardait sa porte ouverte à une éventuelle intégration de Kiev, alors que le premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a fait savoir que son gouvernement allait demander au Parlement de lancer les procédures d'adhésion de son pays à l'Otan.
Différents États membres de l'UE, par ailleurs, ont condamné vendredi l'interférence de la Russie dans les affaires ukrainiennes, à la veille d'un sommet européen où devraient être envisagées de nouvelles sanctions contre Moscou. Berlin, notamment, s'est indigné de l'«intervention militaire» menée par la Russie. Le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski s'est montré encore plus direct, écrivant sur son compte Twitter: «c'est une guerre». Laurent Fabius dénonce, pour sa part, une «intervention inacceptable».
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