L’État islamique est l’ennemi
numéro un de l’islam
par Pierre Mylestin
Ca y est, on l’a enfin trouvé. Le remède. Depuis le temps que nos bien-pensants se trituraient les méninges pour trouver l’antidote à la maladie du siècle, voire qui s’autoflagellaient de l’absence d’avancée notable dans le domaine spécifique de la recherche sur l’« amalgamite chronique » qui, comme nous le savons tous, est le symptôme pathognomonique du « syndrome islamophobique pandémique ».
En effet, le divin électuaire, l’élixir final nous descend du très haut. De très très haut, même, de la plus haute autorité religieuse saoudienne, en la personne du grand et vénérable mufti d’Arabie saoudite, Abdel Aziz Al-Cheikh, qui vient de clamer avec une véhémence qu’on ne lui connaissait pas que « l’État islamique est l’ennemi numéro un de l’islam ».
Abdel Aziz Al-Cheikh est donc le grand mufti d’Arabie saoudite. La référence. L’Arabie saoudite, charmante et ensoleillée contrée qui, il est utile de le rappeler aux mécréants distraits ou qui l’ignorent, abrite les deux plus importants lieux saints de l’islam, sis respectivement à La Mecque et à Médine, et dont la devise nationale est « Il n’y a de Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète ».
L’Arabie saoudite – mais ce n’est qu’un détail, argueront certains – dont l’entrée est interdite aux personnes de confession juive ou tout simplement sans confession, où les deux villes saintes susmentionnées sont interdites aux non-musulmans sous peine d’emprisonnement ou de mort, où les « délits de mœurs » tels que l’adultère, les relations hors mariage ou l’homosexualité sont très sévèrement punis (également de mort), où les femmes doivent impérativement être accompagnées de leur époux ou d’un parent masculin, où il leur est interdit de conduire, de pratiquer certains métiers, de voyager sans la permission de leur mari.
.............
Lirela suite: www.bvoltaire.fr
No hay comentarios:
Publicar un comentario