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viernes, 3 de enero de 2014

Salaire minimum: en France, le traditionnel débat sur « le coup de pouce » donné au SMIC refait surface...


À salaire minimum, chômage maximum




En cette fin d’année dernière, retour en force du salaire minimum : en France, le traditionnel débat sur « le coup de pouce » donné au SMIC refait surface. En Allemagne, qui n’avait pas de salaire minimum étatique, Angela Merkel a dû céder du terrain, car la cr
éation d’un salaire minimum a été la condition posée par les sociaux-démocrates pour une grande coalition. Dans tous les cas, c’est oublier que le marché du travail est un marché et que le salaire est un prix : instaurer un prix bloqué, c’est introduire des déséquilibres. Et sur le marché du travail, le déséquilibre s’appelle chômage.

Le salaire est un prix

Pour la plupart des Français, l’existence d’un salaire minimum légal semble aller de soi. Le SMIC existe chez nous depuis 1970 (sous Chaban-Delmas), date à laquelle il avait remplacé le SMIG qui, lui, remontait à 1950. Tout cela s’inscrit dans la logique d’un État jacobin et colbertiste, qui décide de tout au niveau politique central. D’autre part, on nous a bien expliqué que le SMIC était une question de « justice sociale ». Qui pourrait s’y opposer ?

N’en déplaise aux inconditionnels de la justice sociale (que personne n’a jamais réussi à définir), il existe bien un marché du travail , c’est-à-dire la rencontre d’une demande de travail (par les entrepreneurs) et une offre de travail (par les employés). S’il y a une offre et une demande, il y a un prix et ce prix c’est le salaire, ou le coût salarial, incluant salaire et charges sociales. On peut tourner le problème dans tous les sens, mais sur un marché, il n’existe pas d’autre indicateur de rareté ou d’abondance que le prix, ici le salaire.

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