par Christian Vanneste
Ainsi en est-il du mot citoyen.
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- Son sens est clair : il désigne le membre de la Cité, qui participe à l’expression de la volonté générale de celle-ci.
- Présent sur l’Agora athénienne, il vote, rejoint par la citoyenne, lors des scrutins des nations démocratiques.
- Pour cela, il doit répondre à des critères restrictifs d’âge et de situation juridique.
- On peut aussi souhaiter qu’au-delà du citoyen de papier, il y ait aussi une dimension affective de la citoyenneté.
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La citoyenneté n’est pas seulement une situation juridique, mais aussi une adhésion charnelle et spirituelle à la Nation dont on est membre. C’est parce qu’on est viscéralement attaché à elle qu’on a une légitimité morale pour participer à la construction de son avenir.
Or cette belle notion, qui de la Cité grecque à la Nation moderne, est inséparable de la démocratie est aujourd’hui grignotée de toutes parts.
Or cette belle notion, qui de la Cité grecque à la Nation moderne, est inséparable de la démocratie est aujourd’hui grignotée de toutes parts.
Elle reliait les trois principes de la République :
- l’égalité qui donne le même poids au vote du pauvre qu’à celui du riche,
- la liberté que l’un et l’autre ont de faire des choix lors des scrutins auxquels ils participent, et
- la fraternité de ce plébiscite quotidien des marins embarqués sur le même bateau.
On a commencé par en faire un adjectif soulignant l’engagement désintéressé.
On a parlé d’entreprises ou d’associations citoyennes.
Une fois cette discrimination admise, on l’a définie par des choix idéologiques, pas forcément ceux de la Nation. Il y avait donc des citoyens plus citoyens que d’autres…
Après avoir attaqué la notion par le haut, on l’a diluée en bas.
La citoyenneté européenne était une belle idée… tant que l’Europe avait vocation à devenir une grande démocratie.
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L’Europe est un « machin » technocratique à géométrie variable, dont les « citoyens » élisent un parlement qui ne le sera qu’en mettant fin à cette comédie, un parlement où des députés français peu actifs, inconnus de leurs électeurs, s’ennuient parfois.
Les « citoyens » européens peuvent aussi voter aux municipales dans leur pays de « résidence ».
Des « Roms » se sont inscrits à Villeurbanne, alors qu’on a des raisons d’être inquiet de cette immigration, de ses motivations et de ses conditions. Cerise sur le gâteau : ces « campeurs » bénéficient d’une domiciliation grâce à leur inscription à l’AME synonyme de totale gratuité des soins sans cotisation.
L’égalité entre les « Européens » ne peut que susciter le sentiment d’une injustice chez celui dont la vie est inscrite dans une ville et dont le poids sera égal à celui qui y campe depuis peu, et votera pour ses « droits » non pour le Bien Commun.
C’est la porte ouverte à ce contre-sens de la citoyenneté de résidence, du vote des étrangers non-européens, fruit d’une idéologie folle ou de sordides calculs électoraux. Comment ne pas voir qu’en dissolvant la citoyenneté, c’est non seulement la Nation, mais la Démocratie que l’on met en péril, tant les citoyens, les vrais, s’en verront dépossédés.
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